Championnat

Auxerre – Baptiste Malherbe : « Les promus étaient désavantagés économiquement »

Il y a près d’un an, l’AJ Auxerre célébrait son retour en Ligue 1. Les Bourguignons réintégreront le second échelon la saison prochaine après être retombés dans la zone rouge lors du dernier match contre Lens. Invité au micro de RMC, le directeur général du club, Baptiste Malherbe, a évoqué un « scénario cruel ».

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« C’est une énorme déception pour tout le club. Ça se joue (samedi) mais également avant où depuis sept matchs, on n’a pas su finir notre bon redressement qu’on avait opéré depuis février. Le staff et les joueurs avaient remonté la pente à un moment où on était considérés comme relégués, avec beaucoup d’énergie et d’unité dans le club. C’est la frustration de ne pas avoir pu conclure avant. Christophe (Pélissier, l’entraîneur) est sous contrat. Ça se passe bien avec lui depuis qu’il est arrivé. Il correspond bien à l’identité du club. Lui aussi se plaît à Auxerre. On va tout de suite se remettre au travail et tenter de rebondir rapidement. »

Sur la situation de l’AJA : « Depuis quelques années, avec l’actionnaire, on essaye de reconstruire un club plus solide. On a continué à structurer le club cette année avec une nouvelle cellule de recrutement. On a continué d’améliorer les installations. On finit malgré tout sur une deuxième partie de saison qui est honorable […] On a toujours un bon centre de formation, c’est l’ADN du club. Il y en a quelques-uns qui jouent. On espère davantage ces prochaines années. Il y a des garçons comme Sinayoko, Paul Joly qui était prêté (ndlr, à Dijon) et qui va revenir, Nicolas Mercier et pas mal d’autres qui vont compléter le groupe […] On travaille sur le moyen terme avec James Zhou pour faire un club solide. James est très présent au club. On continue de travailler ensemble […] Il y a sans doute eu des erreurs, d’autant plus dans une années à quatre descentes. On est un peu les victimes de cette réforme pour privilégier les plus gros et les européens. Avec aussi des disparités de budget car avec la société commerciale (CVC), les promus étaient désavantagés économiquement et ça faisait de grosses différences, de l’ordre de huit millions d’euros avec des clubs comme Troyes et Clermont. Ça fait beaucoup pour un club et ils nous a manqué deux petits points.  »

Crédit photo ©AJA

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