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Ligue 2 – Les Tops et les Flops de la 38e journée

Du jamais-vu. De l’inédit. Mais des scénarios dont on se serait finalement bien passé… Le multiplex de la 38e journée n’a malheureusement pas livré tous ses verdicts sur le terrain. Malgré tout, certaines formations ont pu faire le boulot, ou au contraire perdre leurs dernières illusions. Place aux Tops et aux Flops du dernier rendez-vous de la saison 2022-2023 vécu ce vendredi soir.

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Les Tops

Laval, un maintien épique !

Les supporters de Laval ont vécu toutes les émotions ! D’abord l’angoisse quand Amiens a pris les devants sur la 10e réalisation de la saison de Papiss Cissé. Relégables avant le coup d’envoi, les Tangos savaient qu’une défaite les condamnait à coup sûr. Puis l’espoir, avec l’égalisation d’Antonin Bobichon. Mais là encore, un match nul n’arrangeait pas les Mayennais en raison des autres résultats. Puis la délivrance. Finalement, c’est Djibril Diaw qui a joué les sauveurs à la 94e minute d’un coup de tête consécutif à une remise parfaite de Geoffrey Durbant. Coup de sifflet final, Laval peut exulter, le maintien est validé ! Une saison de folie pour le promu qui a joué avec le feu sans se brûler les ailes pour repartir de plus belle !

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Le Havre et Metz n’ont pas tremblé

Un titre de champion dans la confusion (voire ci-dessous), mais un titre à célébrer quand même ! Le Havre n’a pas tremblé au moment de conclure cette fois devant son public du Stade Océane. Avec la victoire contre Dijon (1-0) signée Josué Casimir, le HAC retrouvera l’élite après 14 années d’absence. La rage de Luka Elsner lors de l’envahissement de terrain trop précoce a vite laissé place au soulagement et à la joie. Les Normands auront marqué l’Histoire de la Ligue 2 avec leur série de 32 matchs consécutifs sans défaite.

Dans le même temps, Metz se devait de l’emporter pour garder Bordeaux à distance. Contre Bastia (3-2), les Grenats ont assuré les points et le spectacle (3-2), avec un doublé magnifique de Youssef Maziz notamment. Même si l’arrêt du match des Girondins contre Rodez a entretenu le flou sur la montée ou non, le public de Saint-Symphorien n’a pu résisté à l’envie de descendre célébrer ses héros. Metz est à 99% dans l’élite et même si Bordeaux doit finir ou rejouer son match, il faudrait l’emporter sur Rodez avec cinq buts d’écart désormais.

Pau termine le boulot, les clubs arbitres du maintien ont joué le jeu

Le Pau FC était en grand danger aussi avant le coup d’envoi. Mais Mayron George, tout simplement monstrueux sur cette fin de saison, a libéré tout le Nouste Camp d’une nouvelle réalisation décisive contre Caen (1-0). Un succès qui entérine le troisième maintien consécutif du club béarnais en L2. De leur côté, les clubs arbitres du maintien ont joué le jeu jusqu’au bout. Paris et l’ASSE ont battu Annecy (1-0) et Valenciennes (2-0), des résultats aux lourdes conséquences, notamment pour les Haut-Savoyards (voire ci-dessous). A noter le bel hommage rendu par Charléty à la légende Vincent Demarconnay, qui tire sa révérence sur un nouveau clean-sheet à 40 ans après plus de 370 matchs disputés. Chapeau.

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Les Flops

Trois rencontres interrompues

L’avantage d’un multiplex intégral, c’est normalement de pouvoir vibrer en temps réel lors de buts marqués sur chaque terrain avec des conséquences au classement. Ce plaisir a été gâché par la bêtise ce vendredi soir. Lors de Bordeaux-Rodez surtout, où un seul individu a décidé de pourrir le match. L’ambiance était absolument magnifique avec un Matmut Atlantique comble de 42 000 personnes. Mais toutes étaient impuissantes face au geste insensé de l’intrus sur Lucas Buadès. Match interrompu définitivement à la 22e minute à 0-1, et flou  juridique sur la suite à donner au résultat.

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Au HAC, ce sont des circonstances joyeuses qui ont jeté un froid à Océane. Quinze secondes trop tôt, les supporters sont descendus sur le terrain pour fêter la victoire et la montée en L1. De quoi faire peur à Dijon, rentré aux vestiaires, et provoquer au moins dix longues minutes d’attente et de stress pour le staff et les joueurs. Le DFCO ne reviendra jamais sur la pelouse pour assister au coup de sifflet final. Là encore, dommage de ne pas avoir su patienter un tout petit peu afin d’éviter la moindre polémique…

Enfin, notons aussi que le match Nîmes-Sochaux, sans enjeu, a pris beaucoup de retard. Les supporters des Crocos ont manifesté leur colère de voir leur équipe descendre en-dehors du stade. Mais les gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l’ordre ont envahi la pelouse. Le temps de dissiper la fumée irritante, la rencontre a pu reprendre par une victoire gardoise (3-1) en guise de maigre lot de consolation au terme d’une saison à oublier.

Dijon rate la dernière marche, Annecy dévale l’escalier

La mission était compliquée pour Dijon. Dans une finale pour le maintien, le DFCO devait aller s’imposer sur la pelouse du leader en quête de sacre. La marche était trop haute malgré tous les efforts de Pascal Dupraz depuis son arrivée, qui avait un rythme de 2 points de moyenne et était invaincu. Les Bourguignons avaient pris trop de retard sous Omar Daf et terminent avec 42 points, total trop faible pour éviter une relégation catastrophique en N1, deux ans après la Ligue 1.

Dans la capitale, Annecy a carrément dévalé les marches quatre à quatre. Avec 45 unités, le FCA ne pensait pas être en trop grand danger avant cette 38e journée. Mais les résultats positifs de tous les concurrents derrière ont fait progressivement basculer le promu à la 17e place en raison de la victoire du Paris FC (1-0), et surtout de Laval sur le fil. Annecy peut s’en mordre les doigts, lui qui a manqué à plusieurs reprises l’occasion de se mettre à l’abri cette saison. En attendant de connaître l’issue de Bordeaux-Rodez, c’est tout un club et ses sympathisants qui tremblent désormais…

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Le grand huit infernal de Sochaux

Il était temps que la saison se termine pour quelques équipes. Notamment pour Sochaux, anciennement à la lutte pour la montée et qui se retire sur une série… de huit défaites d’affilée ! Les joueurs ont totalement lâché, avec seulement 16 convoqués dont de nombreux jeunes pour finir tant bien que mal sur le terrain. Une situation honteuse vis-à-vis de tous les supporters qui ont soutenu le groupe tout au long de la saison, et vis-à-vis des entraîneurs intérimaires Sylvain Monsoreau et Pierre-Alain Frau. Un grand huit infernal jamais connu auparavant dans l’Histoire du FCSM…

Photo by Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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