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Ligue 2 – Les Tops/Flops du multiplex de la 35e journée

Niort quitte officiellement la Ligue 2, Nîmes n’a plus qu’à espérer un miracle : la lutte pour le maintien a animé le multiplex de la 35e journée, avec une deuxième moitié de soirée plus qu’agitée. Voici les Tops et les Flops de la rédaction de MaLigue2.

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Les Tops

Une seconde période complètement folle

Avec quatre buts inscrits lors des 45 premières minutes, le multiplex de la 35e journée s’annonçait le parfait opposé de celui de la 34e. Fort heureusement, la Ligue 2 a réagit à la pause pour nous offrir 15 buts à partir de 20 heures. Mention spéciale au match Caen-Nîmes et son score de 4-2. Pour la troisième semaine d’affilée, le Nîmes Olympique a été le principal pourvoyeur de spectacle, à ses dépends cette fois-ci.

Dijon, plus très loin de l’exploit

Deux points par match en moyenne, Dijon tient presque un « rythme de champion » depuis l’arrivée de Pascal Dupraz. La mission maintien n’est pas encore accomplie puisque Dijon est encore à un point de la ligne de flottaison, néanmoins, les Bourguignons n’ont vraiment plus le visage d’un futur relégué depuis six journées. Outre l’excellent résultat contre Amiens (3-0), le DFCO a mis la manière samedi en concédant peu de choses défensivement et surtout en affichant un relâchement et une confiance quasi-inédits cette saison dans le domaine offensif. En témoignent la talonnade géniale de Tchaouna avant le deuxième but de Le Bihan, ou le slalom de Xande Silva pour servir Marley Aké.

Metz assure malgré les obstacles

Quelques heures après le match nul de Bordeaux sur la pelouse de QRM (0-0) la prestation du FC Metz était particulièrement attendue. Les Grenats n’ont pas déçu en venant à bout de Grenoble (1-0) revenant par la même occasion à un point de la deuxième place. Pourtant, les Lorrains n’ont pas été aidés, avec un but d’Isamaël Traoré parfaitement valable refusé par M. Benchabane en première période, pour une position de hors-jeu inexistante. Une semaine après une situation inverse en faveur de Bordeaux, cette décision arbitrale aurait pu faire couler de grandes quantités d’encre. Heureusement, les hommes de László Bölöni ont fait le nécessaire pour ne pas avoir de regrets au coup de sifflet final.

Laval et la magie de Le Basser

En grandes difficultés ces dernières mois, le Stade Lavallois est peut-être en voie de décrocher son maintien grâce à d’excellentes performances à domicile. Samedi, les Tango ont obtenu une troisième victoire consécutive dans leur enceinte, face à Saint-Étienne grâce à l’inévitable Elisor, sur un penalty généreusement accordé et à Bobichon auteur d’un superbe lob en position excentré. Si la capacité du Stade Francis-Le Basser ne rivalise pas avec le Matmut-Atlantique ou Geoffroy-Guichard, on y trouve tout de même une des plus belles ambiances de Ligue 2 et l’équipe d’Olivier Frapolli a su en profiter. Seul ombre au tableau : les Mayennais ne joueront qu’une seule fois à domicile lors des trois dernières journées.

Les Flops

Nîmes a tout donné…

… Mais cela risque fort de ne pas suffire. Pour le troisième samedi d’affilée, le match nu Nîmes Olympique a tourné au festival de buts mais cette fois, Caen était trop fort pour les Crocos (2-4). Les Gardois n’ont rien lâché, à l’image du but de Rafiki Saïd pour revenir à 3-2 mais les contre-attaques normandes ont cruellement appuyé sur les faiblesses de cette équipe en fin de match. Avec six points de retard sur la 16e place (potentiellement plus en cas de victoire d’Annecy contre Le Havre), le NO a très peu de chances de revoir la Ligue 2 la saison prochaine. Le passage express du coach Frédéric Bompard devant la presse témoigne du désarroi dans lequel le club est tombé samedi.

Sochaux n’a plus rien en réserve

Cinquième défaite de suite contre Guingamp (0-1) : Sochaux est en train d’offrir à ses supporters une des fins de saison les plus triste de son histoire récente. Jamais les Lionceaux n’avaient aligné une telle série en Ligue 2. Pour retrouver trace d’une telle déroute en championnat, il faut remonter à la saison 1998-1999 qui avait vu Jean-Guy Wallemme et ses coéquipiers descendre de Ligue 1 en Ligue 2. Des tribunes du Stade Bonal sont tombés les appels à la démission d’Olivier Guégan, moins d’un an après l’arrivée du coach. L’avant-centre, Ibrahim Sissoko a également été pris à partie par les Ultras. 6e au classement, le FCSM est en train de s’enfoncer dans le ventre mou du classement.

Au revoir Niort

Trois entraîneurs différents, cinq si l’on compte des intérims qui se sont éternisés pour Ande Dona Ndoh et Oumar Tchomogo, des soucis extra-sportifs sérieux. Il y a déjà de quoi s’inquiéter pour l’avenir des Chamois Niortais qui vont devoir se remettre sur les rails avant d’attaquer un championnat de National hyper serré. Pour preuve, Nancy, relégué la saison passée est encore loin d’avoir obtenu son maintien en N1 à trois matchs de la fin de saison. Avec un effectif entièrement à reconstruire, si ce n’est tout un club, les supporters du CNFC ont de quoi s’inquiéter. Un rassemblement au siège du club est d’ores et déjà prévu pour samedi prochain.

Photo Vincent Poyer/Icon Sport

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