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Pascal Dupraz (Dijon) revient sur son passage à l’ASSE : « Après cet échec, j’ai fait un burn-out pendant deux mois… »

Alors que la tension monte en bas de tableau avec la pression de la relégation et les quatre descentes de Ligue 2 vers le championnat de National 1, heureusement, les relations entre les clubs ne sont pas toutes tendues. Pascal Dupraz, grand acteur de la belle époque d’Évian TG en Ligue 1, a des liens particuliers avec son prochain adversaire et concurrent direct, le FC Annecy. D’abord parce qu’il a joué au Parc des Sports pendant longtemps, même si cela ne lui fait pas autant d’effet de revenir que si c’était à Gaillard. Ensuite, parce que l’homme sur le banc en face n’est autre que son tuteur lorsqu’il a passé son diplôme d’entraîneur ! Cette future confrontation pas si amicale que ça entre Dijon et le club haut-savoyard va donc être doublement intéressante… Le coach du DFCO s’est exprimé sur cette relation dans Le Dauphiné Libéré.

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« Je pense que Laurent Guyot est un très bon entraineur. En plus, c’est un ami. Il était mon tuteur lorsque j’ai passé mon BEPF. Et je peux dire que c’est grâce à lui que j’ai eu mon diplôme. Mais après, je n’irai pas jusqu’à lui laisser la victoire samedi pour le remercier. Si je peux lui filer une tatouille, je vais lui filer une tatouille (sic) ! Comme lui a envie de me battre, je suppose (rires). »

Dupraz est également revenu sur ses six mois à Saint-Étienne, club avec lequel il est descendu en Ligue 2 au terme d’une demi-saison éprouvante et des barrages contre l’AJ Auxerre : « Ça s’est joué à un penalty. Lorsque je suis arrivé à Saint-Étienne, le club était à la rue complet. On a redonné espoir au peuple vert et on est allé jusqu’aux barrages. À l’époque, aucun spécialiste n’aurait misé un franc sur le fait qu’on y soit. Tout le monde pensait que les Verts étaient morts. Après cet échec, j’ai fait un burn-out pendant deux mois, tant j’étais déçu de ne pas être parvenu à sauver les Stéphanois. Ces opérations maintien, c’est un peu mon fonds de commerce. On fait appel à moi quand les équipes sont au fond. Et plus la situation est désespérée, plus les présidents me trouvent meilleur. »

Source : ledauphine.com

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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