Le Havre reprend le large, Sochaux rate la marche et Bastia qui réagit de la meilleure des manières : retour sur le multiplex de la 31e journée. Voici les Tops et les Flops de la rédaction de MaLigue2.
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Les Tops
Bastia réagit en Beauté
Une semaine auparavant à Bordeaux (0-2), le Sporting Club de Bastia semblait dire adieu aux ambitions d’accession en Ligue 1. Le fait est que les Corses n’ont renoncé à rien comme l’a confié Régis Brouard après le succès éclatant contre Annecy. Les turchini reviennent à cinq points de la deuxième place après une victoire 3-0 et surtout une première période aux allures de démonstration. Certes, les Annéciens étaient diminués mais il a fallu moins de deux minutes aux Corses pour ouvrir le score et une demi-heure pour plier la rencontre. Même sans Alfarela, suspendu, le secteur offensif a montré toute sa richesse avec des réalisations signées Magri, Djoco et Santelli.
Alexandre Mendy incontournable
Si le Stade Malherbe de Caen pêche encore trop souvent par irrégularité, ce n’est pas le cas de son avant-centre, Alexandre Mendy, qui a marqué à chacune de ses quatre dernières sorties. Le buteur bissau-guinéen a récidivé samedi contre le Paris FC (3-1) en ouvrant le score d’une tête puissante. la qualité de son jeu en pivot est à l’origine du deuxième but normand, inscrit par le Parisien Chergui contre son camp. Si le SMC réalise une saison qu’on peut qualifier de « moyenne», Mendy est en passe de faire la meilleure de sa carrière. Avec 15 buts en L2, il n’est plus qu’à une unité de son record sur une saison en championnat, établi en 2021-2022.
Le Pau FC, meilleur grimpeur
Le Pau FC vient de jouer successivement Le Havre, Metz et Sochaux, trois des principaux prétendants à la montée et s’en tire avec quatre points au terme de ce que Didier Tholot avait qualifié d’« étape de montagne ». Malgré le calendrier le plus difficile depuis le retour de la trêve, le club béarnais s’en tire avec le meilleur bilan parmi les équipes du dernier tiers du classement, à égalité avec Dijon. Plus discret depuis le début de l’hiver, Mons Bassouamina signe son grand retour avec deux passes décisives contre Sochaux (3-2). Les Palois ont également fait preuve d’un sang-froid exceptionnel à Bonal, en allant chercher la victoire dans le temps additionnel, quelques secondes après l’égalisation. Le travail de Didier Tholot sur le money time a payé !
Les Flops
Sochaux pose encore un lapin
Rarement voire jamais vainqueur dans les chocs de haut de tableau, le FC Sochaux nous avait habitué à engranger les points sans trembler face aux équipes de la deuxième moitié de tableau. Seulement, après la lourde défaite de Bordeaux à Metz (0-3) plus tôt dans l’après-midi, la réception de Pau s’est transformée en belle occasion, en grand rendez-vous pour les Lionceaux. Et comme à chaque grand rendez-vous, ou presque, Sochaux a déçu, en passant complètement à côté de sa première période, en craquant encore dans les dernières secondes du match et en encaissant au final trois buts contre la pire attaque du championnat (2-3).
Amiens et le Paris FC attendent les vacances
Un parfum de vacances flotte dans le ventre mou du classement. Après un bref sursaut pour éloigner le spectre du maintien la semaine passée, Amiens est vite retombé dans sa torpeur sur la pelouse de Guingamp (1-3), Patrice Descamps déplorant un manque « d’envie » de la part de ses hommes en première période. La saison 2022-2023 des Picards, comme la précédente, se termine en roue libre. Même constat du côté du Paris FC qui semble avoir lâché la rampe en matière de concentration. En s’inclinant (1-3) à Caen, les hommes de Thierry Laurey ont encaissé leur 11e but en trois rencontres. De manière assez surprenante, le coach francilien a pourtant apprécié cette rencontre. Une fin de cycle semble tout de même se dessiner au PFC.
Valenciennes – Niort, paralysé par l’enjeu ?
Valenciennes, dernier non-relégable, accueillait Niort, lanterne rouge, dans un match crucial pour le maintien au Stade du Hainaut. Côté nordiste, on comptait sur une électrochoc, après le changement d’entraîneur. À la suite de Nicolas Rabuel, Ahmed Kantari avait fait des choix forts, en faisant appel à des joueurs de l’équipe réserve qu’il entraînait il y a quelques jours encore (Sy, Boudraa, Poha). À Niort, Bernard Simondi annonçait une remise en question de l’état d’esprit du groupe, après une déroute à domicile contre Sochaux. Résultat, les deux formations, quasiment inoffensives ont livré le match le plus triste de la soirée (0-0), un résultat nul qui n’arrange personne.
Photo ©Loic Baratoux/FEP/Icon Sport