L’espoir de voir Niort se maintenir en Ligue 2 s’amenuise de semaine en semaine. Ce samedi lors de la 30e journée, les Chamois ont sombré devant Sochaux (0-3) sans livrer une très grande résistance. Le club avait par exemple fait le choix de se priver de son meilleur élément, Bilal Boutobba, car pratiquant le ramadan. Très attaché au CNFC et revenu au bercail cet hiver, Quentin Bernard a délivré un véritable cri du cœur dans les colonnes de La Nouvelle République après cette nouvelle déception, et n’épargne pas la direction en place. Extrait.
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Enfant du club, formé aux Chamois, Quentin Bernard était au bord des larmes après cette défaite contre Sochaux en conférence de presse. 10' de pure sincérité et surtout beaucoup de vérités… 👇https://t.co/aLjrqQs3uX
— Martial Debeaux (@mdebeaux) April 8, 2023
« On a le niveau du 20e de Ligue 2. (…). Le club a pris une direction en faisant abstraction de la formation, et ils ont fait des choix. Aujourd’hui, on se rend compte que ce ne sont peut-être pas les bons. Ils vont peut-être me convoquer la semaine prochaine, parce que ça pique de dire ça, mais on est un club de foot, et le sportif est la tête du serpent. À Angers, ce n’est pas la folie dans les bureaux, et sur le terrain, c’est la cata. Chez nous, c’est pareil. Les petits sponsors, les gars du coin qui ont toujours été derrière le club quelle que soit la division, cela a toujours été une force. Il y a toujours eu cette ferveur. Aujourd’hui, quand j’arrive à l’échauffement et qu’il y a trois pèlerins dans le stade, qu’on sent qu’il n’y a pas de vie, on sent qu’on est un peu à l’image de l’ensemble du club. C’est la mort dans l’âme que je vous dis cela, mais il faudrait un miracle… C’est la semaine de Pâques, donc les cloches vont peut-être nous apporter de bonnes nouvelles. Je suis quelqu’un de très positif, mais à un moment donné, il faut se dire la vérité. Le club est livré à lui-même. On se rend compte que les Chamois sans l’aide de la ville et des partenaires locaux sont en train de crever. Je vais essayer de ne pas pleurer parce que ça fait mal, mais c’est la vérité. »
La longue interview complète est à lire sur La Nouvelle République
Photo by Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Spor
