C’est le grand jour pour Annecy, qui reçoit Toulouse ce jeudi 6 avril dans le cadre des demi-finales de la Coupe de France 2023 ! Laurent Guyot s’est présenté en conférence de presse et a tenu à bien dissocier les performances du FCA en coupe et en Ligue 2, même si ceux-ci sont très loin d’être catastrophiques malgré l’absence de victoire depuis 5 journées en championnat. Et même si l’écart de niveau et de budget entre les deux formations est toujours colossal, le coach du club haut-savoyard ne compte pas s’appuyer sur les mêmes discours qu’avant le match contre Marseille (remporté après les tirs au but), puisque ce match-ci se joue à domicile et non à l’extérieur. Un coup de pouce considérable qui pourrait aider à gommer les différences de niveau entre les deux antagonistes ce jeudi soir.
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« C’est une parenthèse, je ne sais pas si elle sera enchantée mais c’est une belle parenthèse qui se présente avec un adversaire de qualité. Il y a un stade plein, c’est quelque chose qu’il faut prendre avec beaucoup d’envie, de détermination et de plaisir, c’est un peu le maître mot. Prendre du plaisir sur cet événement. La tâche est hyper difficile, il y a un adversaire en faire qui n’est pas du tout dans la même catégorie que nous. La différence de motivation de l’équipe « inférieure » existe moins en demi-finale, parce qu’il y a tellement à gagner à aller jouer une finale que même un club de Ligue 1 qui joue contre une équipe d’un niveau inférieur est forcément très motivé. C’est un beau challenge et même si c’est compliqué pour nous en championnat en ce moment, on reste malgré tout dans une position qui est loin d’être catastrophique, à laquelle il fallait s’attendre depuis le début de saison. Il faut profiter de ce match-là pour se faire plaisir et chercher à faire un exploit. »
« Il y a des écarts qui ne se contestent pas. Toulouse, excusez moi si je me trompe mais je crois que c’est 40 millions d’euros de budget. L’autre jour, on a vu dans L’Equipe des estimations du salaire moyen des joueurs de leurs joueurs : 28 000 euros. Vous voulez que je mette en face les chiffres pour nous ? C’est le grand écart entre la Ligue 1 et la Ligue 2. On est l’avant-dernier budget de Ligue 2. On a joué à Nîmes, avez-vous vu le stade provisoire ? Ce stade a coûté dix millions d’euros… Il faut prendre conscience de la situation, profiter de ce bon moment, tâcher d’être à la hauteur parce que la dernière fois que le TéFéCé a joué contre une équipe de notre niveau (Rodez), ils ont gagné 6-1 ! On sait ce qui nous attend et on va relever le challenge avec beaucoup de sourires et de détermination. »
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« Cela sera bien plus difficile (qu’à Marseille). Plus vous passez les tours, plus c’est difficile. Je connais très bien Philippe Montanier et je sais très bien ce qu’il a dit à certains joueurs, par personnes interposées. Il a déjà mis tout le monde en garde, il sait déjà ce qu’on est capables de faire, par cœur. Je ne dis pas que Marseille nous a pris de haut, au contraire, surtout pas leur coach. Mais Toulouse va être prévenu, ils sauront ce qu’on est capable de faire et les secteurs où il faudra être vigilant. C’est bien plus difficile d’accéder à une finale qu’à une demi-finale, c’est une évidence. »
Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
