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« Y a-t-il des garde-fous pour éviter que le Nîmes Olympique se retrouve sans stade ? », un élu s’inquiète du projet de Rani Assaf

Vincent Bouget, secrétaire départemental du Gard du PCF, avait des remarques à faire lors du dernier conseil municipal de Nîmes. Inquiet de l’avenir du Nîmes Olympique et de la voie que prend le club, actuellement 18e de Ligue 2 et relégable, il a vivement critiqué le projet de nouveau Stade des Costières du président du club Rani Assaf sur le site de l’ancien, ainsi que les activités commerciales qui doivent l’accompagner. Pour beaucoup, cette idée ne fait plus sens et doit être abandonnée étant donnée la trajectoire actuelle des Crocos, qui pourraient quitter le monde professionnel si rien ne change dans les prochains mois.

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« La promesse de vente du stade pour la création du grand projet immobilier de M. Assaf s’est réalisée alors que Nîmes olympique était en pleine ascension […]. On peut en effet aisément comprendre qu’il soit plus difficile de louer une chambre d’un hôtel de luxe avec vue sur la pelouse pour la réception de Concarneau ou de Cholet que pour la réception du PSG… Rani Assaf a déclaré régulièrement que la descente en national était une ligne rouge pour la rentabilité de son projet […]. Qu’en est-il de l’équilibre financier de l’opération immobilière dans ce contexte ? Y a-t-il des garde-fous pour éviter que le Nîmes Olympique et ses supporters se retrouvent sans stade ? »

Pour l’heure, tout le monde est encore dans le flou puisque la Commission départementale d’aménagement doit délivrer un second avis et que la société Nemau (dirigée par M. Assaf) n’a pas encore déposé de dossier en réponse aux première observations. Tout ceci alors que l’instruction du permis du nouveau stade et du quartier l’entourant est toujours en cours (elle pourrait aboutir d’ici la fin de l’année). Une triple enquête publique aura aussi lieu cet automne, notamment pour connaître l’avis des riverains Nîmois. Pour l’heure et pendant longtemps encore, les Crocos devront se contenter d’un Stade des Antonins qui ne fait pas l’unanimité, même si la pelouse montre un meilleur visage ces dernières semaines. Le club avait obtenu une convention de cinq années pour la mise à disposition à titre précaire du terrain sur lequel les joueurs nîmois évoluent désormais deux fois par mois.

Source : Midi Libre.
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

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