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Nîmes – Nicolas Rainville : « Il faut aller au stade, 1300 personnes, c’était une honte »

Arbitre professionnel régulièrement affecté aux rencontres de Ligue 2, Nicolas Rainville est également adjoint aux Sports à la mairie de Nîmes. Pour des raisons évidentes, il ne dirige jamais les rencontres impliquant le Nîmes Olympique mais sa fonction civile l’oblige à suivre de près la situation des Crocos. Invité d’Objectif Gard lundi soir, il a balayé l’actualité du club, sportive et extra-sportive, alors que des supporters ont récemment pris à partie la municipalité dans le conflit qui les oppose à la direction du club.

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« Mathématiquement c’est jouable, tout est possible. J’ai en mémoire récemment les moins huit points (ndlr, saison 2015-2016). Les dernières prestations de nos nîmois sur le terrain sont encourageantes. J’ai revu rapidement le match de samedi soir (défaite à Bordeaux 0-2) puisque dans le même temps j’étais à Sochaux. Ils méritaient le match nul, c’est indéniable. Il y a encore cinq finales aux Costières (ndlr, au Stade des Antonins) Il y a quinze jours pour bien préparer Annecy et avec une victoire comme sur QRM il y a de quoi entrevoir de jolis jour, d’autant plus que ça resserre. »

Sur le conflit entre Rani Assaf et les Gladiators : « Le rôle de médiateur je l’ai joué. C’était la feuille de route qu’on s’est fixée avec le maire Jean-Paul Fournier. J’ai remis un peu d’ordre dans les relations qu’il (Rani Assaf) avait avec la presse, avec les supporters : dans un passé très proche, ils étaient encore aux Antonins malheureusement il y a eu contre Grenoble des fumigènes et vous savez que le président Assaf ne changera pas d’avis sur ce domaine là. Je lui ai parlé la semaine dernière puisque le nouveau staff a instauré des déjeuners après le match. Il m’a garanti une baisse des prix des places pour se caler sur les tarifs de La Grinta. À partir du moment où on va gagner, les gens vont revenir. »

À propos des banderoles devant l’hôtel de ville : « Ceux qui sont responsables, c’est ceux qui n’auront pas encouragé le Nîmes Olympique et qui ne seront pas venu au stade […] Au-delà de tout, il y a l’institution et si on aime Nîmes Olympique, il faut aller au stade : 1300 personnes, c’était une honte. Moi, j’avais honte. »

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Enfin, Nicolas Rainville a tout de même égratigné le président Rani Assaf sur un point qui fait polémique de longue date : « Ce que je ne trouve pas acceptable et je lui ai dit entre quatre yeux la semaine dernière, c’est qu’il n’y ait pas une billetterie physique. Ce n’est pas normal. Il doit faire des efforts, faire preuve d’un peu plus d’empathie. En revanche, qu’on soit bien clair, ce n’est pas lui qui joue sur le terrain. »

Photo : Anthony Bibard / FEP / Panoramic / Imago.

Vos commentaires :

  1. sala

    Encore un qui se laisse enfumer par Assaf @ il faut dire que la municipalité, par la vente du stade a Assaf, a enterré le club !

    1 réponse

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