En pleine lutte pour le maintien, Rodez a obtenu un succès très important sur la pelouse de Niort (2-3) et s’est bien relancé. L’objectif pour le RAF sera désormais de réussir à confirmer à domicile avec la réception de Caen ce samedi (19h) dans le cadre de la 27e journée de Ligue 2. Avant ce rendez-vous, le défenseur Eric Vandenabeele s’est confié à MaLigue2 sur sa saison, ou encore son passage frustrant à Valenciennes.
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Photo Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport
ML2 : Comment avez-vous vécu la semaine passée un peu folle, entre une lourde défaite à Toulouse (6-1) en Coupe et un succès capital à Niort (3-2) quelques jours plus tard ?
Eric Vandenabeele : C’était même une semaine à trois matchs, et on avait mal débuté avec la défaite contre Bastia (0-2). On voulait profiter de la Coupe de France pour se remettre à l’endroit car on avait déjà fait de belles performances à Auxerre ou Monaco aux tours précédents. On s’était permis de penser que l’exploit était aussi réalisable à Toulouse, mais il a été réduit à néant assez vite. C’est une défaite qui marque les esprits, prendre 6-1 ce n’est pas commun et ça fait mal dans les têtes… Il a fallu vite switcher sur le championnat. Autant vous dire que la victoire face à Niort a fait beaucoup de bien dans le groupe, et au sein du club dans sa globalité !
Cela montre la force de caractère du groupe d’avoir pu se relever ?
Oui, même si avant cela, on avait déjà réussi à renverser quelques rencontres. Cela ne nous a pas perturbé plus que ça d’être mené à Niort. On arrive à se relever, on a de la personnalité et il fallait en avoir pour s’imposer. On ne s’est pas énervé, on a continué à jouer notre jeu et ça a payé. On rentre à la mi-temps à 2-1, on se met un peu le feu en fin de match avec une succession de petites erreurs. Cela a donné une fin de match folle, les deux équipes auraient pu l’emporter et fort heureusement pour nous, ça a tourné du bon côté.
« Notre objectif, c’est maintenant de mettre le plus d’équipes possible dans la difficulté »
Cela fait du bien aussi dans les têtes de ne revenir qu’à deux points du premier non-relégable, alors qu’un écart commençait à se creuser au classement en bas de tableau ?
Quand on part jouer à Niort, la mission numéro 1 était de ne plus être derniers à l’issue de ce match. Notre objectif, c’est maintenant de mettre le plus d’équipes possible dans la difficulté. Depuis ce week-end, Pau nous rejoint un peu dans le dernier wagon. Pour le moment, on est cinq équipes pour quatre places. Il y a un petit écart devant mais ce n’est pas encore terminé. Selon moi, les dix premiers sont assez sereins. Mais pour les autres, il reste 12 matchs, peut-être que certains prendront moins de points qu’à l’accoutumée. Nous, on sait qu’on doit prendre des points. C’est une situation préoccupante, je me suis un peu intéressé aux chiffres. Sur les 20 dernières saisons de L2 qui sont allées à leur terme, il faut prendre 43 points en moyenne pour terminer à la 16e place et se sauver cette année. Le calcul est vite fait : il nous reste 18 points au moins à prendre en 12 matchs donc il faut carburer dans une position comme la nôtre. Il n’y a que des victoires qui permettront d’avancer.
Pour réussir ce défi, il faudra élever le rythme surtout à domicile, où vous n’avez récolté que 8 points pour le moment à Paul-Lignon…
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