Les huitièmes de finale de la Coupe de France vont donner l’occasion à deux équipes de Ligue 2, le Paris FC et Annecy, de s’affronter pour une place en quarts ce soir ! Ce petit événement doit être une bonne motivation pour les joueurs et les staffs des deux clubs, qui croient fermement en leurs chances. Déjà battu par son adversaire en janvier (2-0), Thierry Laurey sait bien que le PFC ne peut pas se permettre d’aborder le match de manière décontractée et qu’il va devoir faire une grosse rencontre.
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« Si on a fait tout ce parcours en Coupe de France et été sérieux jusque-là, ce n’est pas pour bazarder le huitième de finale demain ! On a très envie de passer. Après, c’est vrai aussi que ce sera un match équilibré, dans la mesure où je pense qu’on est à 50/50 au vu de la forme d’Annecy en ce moment. Ils nous ont battu dernièrement, ils ont fait un bon match… J’espère qu’on saura faire la différence. Mais c’est quelque chose qui est important à nos yeux pour cette saison. On a bataillé dur dès le début aux Ulis à Cosne-sur-Loire, contre Valenciennes… On a été très très sérieux à chaque fois, il a fallu se serrer les coudes. Je trouve que les garçons on été sérieux jusque-là, il n’y a aucune raison que ça change. »
« Je n’ai jamais banalisé la Coupe de France. Après, il faut être lucide par rapport au fait que quand tu vas arriver en quart de finale, demi-finale… ça ne rigole plus ! Déjà à partir des huitièmes, ça commence à être sérieux. En seizièmes, tu peux avoir des équipes qui tournent parfois. En huitièmes, ça commence à se resserrer et puis en quarts ça ne tourne plus du tout à part les gardiens. Souvent, les équipes mettent leur équipe type parce que ça devient leur objectif. Tu te découvres des ambitions au fur et à mesure, à chaque tour. Donc je pense qu’Annecy ne va pas venir ici pour faire des photos de la tour Eiffel, ils vont venir pour essayer de se qualifier, c’est ausi simple que ça. A nous d’être sérieux, dans la continuité de ce qu’on a fait jusque-là. Nous, on a la volonté de franchir ce nouveau tour. Dans notre équipe, je ne pense pas qu’il y ait trop de joueurs qui aient disputé un quart de finale dans leur carrière. C’est toujours quelque chose de bénéfique et d’intéressant pour chacun. »
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
