Dur mois d’août pour le Pau FC. Durement battu par Sochaux (0-3) samedi dernier, le club béarnais (18e) ne compte que deux points au classement et vient de perdre sur blessure son capitaine pour un long moment. Avant d’affronter un concurrent pour le maintien, Quevilly-Rouen, lors de la 5e journée de Ligue 2. L’entraîneur Didier Tholot a fait le point en conférence de presse.
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« Ce n’est pas une période euphorique. Maintenant on fait quoi ? Dans la vie, il n’y a pas que de bons moments. Aujourd’hui les vents sont un peu contraires. À moi de trouver les solutions, à moi d’emmener ce groupe pour agir, pour réagir. Le métier d’entraîneur, ce n’est pas quand tu as des résultats que tu es le plus important, c’est quand tu n’en as pas. On se lamente, on baisse la tête ? Non, je pense qu’il faut faire le contraire et amener ce groupe vers un déclic. Ce déclic passe par un résultat sec et pas forcément par la manière qui était plutôt cohérente le dernier match… Mais à l’arrivé tu as zéro point. »
« On a débuté face à des équipes qui sont largement au-dessus et qui ont des ambitions largement supérieures. Faire un résultat contre Quevilly ne sera pas une fin en soi. On sait que le championnat va être long. On est armé parce qu’on sait ce qu’on veut. J’attend de la continuité en gommant les erreurs que l’on a pu faire. Le match a été très cohérent contre Sochaux pendant 90 minutes mais ça ne suffit pas. Le haut niveau ce sont des détails et les détails on les paye cher. »
Sur un éventuel changement de système : « On réfléchit toujours quand on est entraîneur. Il faut prendre en compte qu’on a perdu Antoine (Batisse) qui est un de nos défenseurs centraux. Il n’y a rien de figé : ce qui m’intéresse, c’est de mettre les joueurs dans les meilleurs conditions. Si je dois changer de système pour cela, on le fera mais on ne va pas changer notre façon d’aborder les choses en tout cas. » La solution pourrait aussi venir de la fin du mercato : « On va prendre quelqu’un. Il y aura peut-être une ou deux arrivées avant la fin du mercato pour étoffer ce groupe. Quand on regarde bien, on est 19 joueurs. Avec des jeunes. On est un peu pris de court avec Antoine mais on va essayer de réagir du mieux possible mais ça ne veut pas dire qu’on n’a pas confiance en Jean Ruiz ou Noé Sow mais sur la longueur du championnat, on se doit de le remplacer. »