Pour son deuxième match de la saison au stade Armand-Cesari, le Sporting Club de Bastia a déjà quelque chose à se faire pardonner. Malmenés par le vent et par une équipe lavalloise audacieuse, les hommes de Régis Brouard se sont inclinés 0-2 lors de la première journée de Ligue 2, à domicile. Forts d’un large succès en déplacement à Niort, l’entraîneur espère que ses joueurs sauront répondre positivement à la pression et aux attentes des supporters à Furiani.
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« Il y a une exigence forte ici sur l’engagement. Les supporters ont besoin de voir des joueurs totalement engagés dans ce qu’ils font. On a des joueurs chez qui, en situation d’échec, le doute peut arriver. Mais je n’ai pas la sensation aujourd’hui que cela les perturbe plus que ça. J’en discute avec les joueurs concernés, surtout les joueurs qui ont une place importante sur l’aspect technique. Il faut qu’ils oublient un peu tout ça. Encore une fois, c’est facile à dire ! Vous jouez devant beaucoup de monde, je sais qu’il va y en avoir beaucoup demain… il faudrait qu’on apprenne à s’en servir comme d’une force. Aujourd’hui, on n’y arrive pas encore. Je dois le reconnaître. Mais ça va venir. »
Une question piège a ensuite été posée à l’entraîneur : est-il plus difficile de sortir un joueur quand il est corse que quand il ne l’est pas ?
« Dans l’esprit, l’identité corse est présente. Je le sais, on me le rappelle tous les jours, mais mon travail exige que je reste concentré par rapport à l’équipe. Le statut d’un joueur, par rapport à son passé, son expérience, par rapport au fait qu’il soit corse ou pas… Il faut que j’essaye de faire abstraction de tout ça pour que l’équipe soit la plus efficace. Si elle bonne, on ne va pas me poser la question. »
Photo Vincent Poyer/FEP/Icon Sport