La saison 2021-2022 achevée pour 19 clubs, il est temps désormais de se préparer à l’édition 2022-2023 de Ligue 2. Du côté du mercato des entraîneurs, du mouvement est à prévoir dans notre championnat, avec un quart des équipes concernées par du changement, ou des incertitudes à l’heure actuelle.
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Ils s’en vont
Patrice Garande avait annoncé avant même la fin de la saison qu’il ne prolongerait pas l’aventure l’année prochaine à la tête de Dijon. Après avoir assuré le maintien au DFCO, le technicien n’était plus sur la même longueur d’onde que le président Olivier Delcourt pour le projet d’avenir. Si la décision a été prise très tôt, le club bourguignon n’a pas encore nommé son successeur pour commencer à bâtir pour 2022-2023.
Christophe Delmotte a joué les pompiers en cours de saison pour maintenir tant bien que mal Valenciennes en Ligue 2. Sa mission réussie, l’entraîneur retourne à la formation dans le club nordiste et laisse vacante la place de coach de l’équipe première. Là aussi, personne n’a encore été intronisé au VAFC.
L’incertitude existe
Chez les deux relégués de Ligue 1, les cas de David Guion à Bordeaux et de Frédéric Antonetti à Metz ne sont pas encore tranchés. Les dirigeants se laissent le temps de la réflexion pour mener une mission remontée immédiate. Le cas de l’ancien coach de Reims est un peu différent car il n’est arrivé qu’en janvier pour tenter de sauver les meubles sans réussite, tandis que le coach des Grenats est en place depuis plusieurs années et a connu le titre de champion de L2 en 2019. Antonetti a démenti avoir posé sa démission, la balle est dans le camp du président Serin désormais.
A Niort, l’entraîneur Sébastien Desabre dispose encore d’une année de contrat qui s’est activée après le maintien. Mais l’entraîneur, ambitieux, n’a pas encore trouvé d’accord pour prolonger l’aventure dans les Deux-Sèvres après deux saisons positives. Selon nos informations, la tendance était à un départ à l’issue de la saison 2021-2022. Mais aucune annonce n’est parvenue pour le moment tandis que le recrutement est lancé aux Chamois.
A Auxerre, l’issue des barrages sera déterminante pour l’avenir de Jean-Marc Furlan. En cas de montée en Ligue 1, l’année de contrat en option du coach serait activée et il n’y aurait normalement pas de débat sur la poursuite de sa mission à l’AJA. Mais en cas d’échec, Furlan arrive en fin de bail au 30 juin et pour le moment rien n’a été fixé pour la suite. Sachant que le technicien dispose toujours d’une énorme cote en L2 et qu’il se voit courtisé par d’autres écuries, dont Bordeaux, sa région d’origine.
A Rodez, Laurent Peyrelade a vécu une saison très éprouvante avec un maintien décroché sur le fil. Juste après le dernier match, l’entraîneur a admis qu’il avait besoin d’un peu de réflexion avant de décider à rempiler ou pas au sein du RAF en Ligue 2. A voir maintenant si des sollicitations extérieures peuvent venir influer sur le choix du technicien de poursuivre le gros travail mené en Aveyron depuis le CFA.
Ils devraient continuer
Sauf retournement de situation, tous les autres coachs actuellement en poste devraient poursuivre au sein de leur club. Paris et Sochaux seront revanchards avec Thierry Laurey et Omar Daf. Stéphane Dumont et Stéphane Moulin voudront monter en puissance avec Guingamp et Caen. Paul Le Guen a été conforté au Havre AC, tout comme Nicolas Usaï à Nîmes ou Didier Tholot à Pau. Régis Brouard reste sur la lancée du maintien à Bastia, et Philippe Hinschberger devra faire d’Amiens un candidat au haut de tableau. Vincent Hognon a sauvé Grenoble et aura l’occasion de débuter la saison prochaine avec ses méthodes. Enfin, Fabien Mercadal devrait rester en cas de maintien en Ligue 2 bien engagé pour QRM. Pas de débats non plus a priori sur Olivier Frapolli et Laurent Guyot, promus avec Laval et Annecy.
Crédit photo : Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport