S’il n’y aucun danger pour le maintien, Amiens n’a pas réussi à s’inviter dans la lutte pour les play-offs cette saison. Et la fin de championnat se révèle un peu longue en Picardie, où l’entraîneur Philippe Hinschberger doit régulièrement hausser le ton face à l’indiscipline récurrente de certains joueurs. En conférence de presse à la veille de recevoir Paris pour la 37e journée de Ligue 2, le coach a abordé ce sujet délicat.
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« C’est la première fois que je rencontre autant de problèmes. On en parle parce que j’ai bien voulu en parler, on n’était pas obligé. Je ne tombe pas de haut parce qu’un groupe de footballeurs professionnels, c’est toujours particulier. Il y a de l’état d’âme, des humeurs, d’égos, de frustrations. C’est tout l’intérêt d’un groupe de joueurs réduit. Plus tu as de joueurs, plus tu as d’emmerdes parce que beaucoup ne jouent pas et tu as des sous-groupes négatifs, des gens qui viennent à l’entraînement et sont frustrés, tirent la gueule. C’est naturel, c’est dans tous les clubs. Quand tu as une telle accumulation au milieu par exemple, tu fais trois à quatre frustrations par week-end, c’est normal. Depuis deux mois c’est pénible, ce sont tous les temps des coups de bâton, des comportements inappropriés et c’est gênant. Je suis entraîneur, je fais comme je pense le faire. Je préfère travailler en confiance mutuelle avec un groupe et il y a eu trop d’anomalies depuis deux mois. Il reste deux matches à faire, un contre le PFC et un la semaine prochaine à l’Abbé-Deschamps qui sera bouillant et il faudra être au parfum (…). »
Source : Le 11 Amiénois
Crédit photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
