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Ligue 1 (33e journée) – Trois duels qui peuvent coûter très cher

La Ligue 1 est encore loin d’avoir donné son verdict en ce qui concerne la relégation. Même si certaines tendances se dessinent, notamment avec la forme catastrophique du FC Metz, aucun club n’est trop loin pour être vraiment condamné à une descente en Ligue 2. Ce mercredi soir, la 33e journée donnera lieu à des affrontements entre les pires équipes de la saison. Trois matchs à très grand enjeu que nous décryptons ensemble.

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Bordeaux – Saint-Étienne, un clash historique

Après leur succès contre le FC Metz, les Bordelais ont rechuté dans la foulée avec une très lourde défaite (6-1) contre un Lyon déchaîné. Bordeaux est toujours dans la zone rouge avec seulement 26 petits points (19e), et sa défense n’est en aucun cas rassurante. Mais à la maison, le FCGB a montré sa capacité à se dépasser pour battre un adversaire direct, et saura s’appuyer sur cette expérience pour tenter de vaincre Saint-Étienne, qui vient tout juste de sortir la tête de l’eau !

La victoire acquise contre Brest a presque effacé la déroute totale de la semaine passée en Bretagne (6-2 à Lorient) et fait remonter l’ASSE à la 17e place. Tout est encore très serré, mais la dynamique depuis la trêve hivernale a de quoi rendre les supporters stéphanois confiants avant les 6 derniers matchs. Mahdi Camara est de retour en forme après son exclusion du groupe et peut aider les Verts à se maintenir. Mais il ne faut pas rechuter tout de suite contre un autre club historique qui aura à cœur de sauver sa peau dans l’élite.

Lorient – Metz, bis repetita ? 

Les Messins s’enfoncent et n’ont su battre Clermont à domicile le week-end passé. La méforme du FC Metz continue encore un peu plus avec ce onzième match de Ligue 1 sans victoire. Didier Lamkel Zé et Nicolas De Préville ne peuvent pas porter les Grenats sur leurs épaules, alors que la défense messine présente de nombreuses failles, bien plus qu’à une certaine époque. Cette série assez difficile à imaginer, considérant la belle saison 2020-2021 du club, place Metz à la 20e position avec seulement 24 points. Même une victoire serait insuffisante pour quitter les deux dernières places, mais il faut commencer par là surtout contre un autre concurrent direct, vaincu 4-1 à l’aller : Lorient.

La forme des Merlus est irrégulière mais ils ont connu un calendrier assez difficile ces dernières semaines, avec Nice Strasbourg et Paris. Mine de rien, les hommes de Christophe Pélissier font le travail contre les clubs du bas de tableau et savent renverser des situations notamment grâce à un Terem Moffi qui retrouve sa forme des premières journées. Aucun doute, ils ont les ressources pour battre la lanterne rouge et prendre un peu plus d’avance sur les poursuivants, mis attention : le premier relégable n’est qu’à deux petits points.

Troyes – Clermont, le combat des « ex »

Le premier relégable, c’est Clermont à sa place de barragiste et ses 29 points. Les Auvergnats n’ont plus goûté à la victoire depuis huit journées et un succès contre l’OM au Vélodrome. Globalement, ce n’est pas le secteur offensif des Clermontois qui pose vraiment problème, même si on attend un peu plus de Mohamed Bayo, qui est resté muet ces dernières semaines. Jodel Dossou a lui pris le relais avec deux buts lors des deux derniers matchs. Le promu clermontois qui doit apprendre à être moins perméable défensivement sera en déplacement sur la pelouse de Troyes, un autre promu de Ligue 2 la saison dernière !

L’ESTAC est accrocheuse et pose problèmes à des adversaires plus huppés depuis plusieurs semaines, et compte désormais 33 points. La méthode Irlès semble porter ses fruits, et il ne manque probablement pas beaucoup de victoires avant d’assurer le maintien. Mais il ne va pas falloir se rater contre Clermont, au risque de voir les visiteurs revenir à seulement une longueur. En regardant les duels du week-end, il est fort probable que d’autres équipes parmi les six dernières gagnent trois points également, de quoi mettre une pression supplémentaire sur les épaules troyennes.

Crédit photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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