Les négociations vont se poursuivre entre le FC Sochaux-Montbéliard et les propriétaires du Stade Auguste-Bonal ! A cause d’une convention prenant fin prochainement et d’une mésentente sur les critères de prolongation, le club doubiste pourrait ne pas être en mesure de recevoir Nancy dans son stade historique lors de la 32e journée de Ligue 2. Lundi 28 mars, lors de son émission 100% FCSM, France Bleu a invité deux des principaux acteurs de la location du stade, pour essayer de démêler le vrai du faux.
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Charles Demouge, président de Pays de Montbéliard Agglomération, a réitéré les demandes de PMA envers le club. Il souhaite que le FCSM se comporte comme tout autre locataire d’installations dans l’agglomération : « Nous avons une convention décennale, on en arrive au bout. Nous avons aujourd’hui proposé de prolonger cette convention de six mois. Le 22 mars 2018, il a été validé par les élus de l’agglomération que tout locataire de quelque installation que ce soit devait payer ses charges. Ce n’est pas de ma faute si aujourd’hui le coût des énergies a augmenté ! Ce que l’on demande au FC Sochaux-Montbéliard, c’est de payer ses charges, c’est tout. »
Un conflit d’intérêts qui doit être réglé rapidement
Samuel Laurent, Directeur Général du FCSM, rétorque : « Quand mes équipes sont allées le 9 mars voir PMA pour commencer les négociations, on leur a dit : « On va prolonger le contrat de six mois, mais en attendant, vous mettez les compteurs à votre nom ». En réalité, PMA nous disait : « On prend six mois pour négocier, mais vous signez avant ». Là, désolé, je dis non ! C’est une négociation qui doit tenir en compte les intérêts des deux parties. Les finances de PMA ont souffert, je le comprends. Les nôtres ont souffert également avec le Covid, le Brexit, la crise des droits TV… Le foot est au plus bas ! Nous, alors qu’on a redressé sportivement et économiquement le club, sommes punis puisqu’on paye aujourd’hui à PMA plus que ne payait Baskonia, sans parler de Peugeot qui eux, touchaient de l’argent de PMA. On est quand même en droit de s’interroger. »
« Cette affaire n’est pas close, les négociations sont là, continue le président de PMA. Nous sommes le 12e homme du FCSM, il n’est pas question de l’abandonner ». Si les débats sont vifs, Samuel Laurent essaye tout de même d’expliquer pourquoi il envisageait d’aller jouer ailleurs : « Je ne menace personne. Ce serait un terrible problème logistique pour nous (de jouer les matchs à domicile ailleurs qu’à Bonal, ndlr.) et ça serait surtout un crève-cœur pour les supporters. On fait notre meilleure saison depuis 7 ans, ça serait terrible. Simplement, il y a des contraintes, notamment au niveau de la Ligue. Si on n’a pas de convention de stade, il est possible que la Ligue considère que le stade ne soit pas homologué. PMA est partenaire du FCSM, nous devons revenir autour d’une table avec plus d’intimité. »
Source : francebleu.fr
Le Brexit, cause parmi d'autres des difficulté financières du FC Sochaux .... Il faut se pincer ! Manque plus que la GPA et .... la PMA ! Une chose est certaine, avec les sanctions "covid" imposées aux clubs, la politique imprègne tout, à commencer par le sport