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Troyes – Laurent Batllès : « Je n’ai jamais demandé à partir »

Grand artisan du titre de champion de Ligue 2 2021 avec Troyes, Laurent Batllès a quitté le club champenois depuis bientôt trois mois. Depuis, nombreuses ont été les hypothèses sur les raisons de son départ, notamment une, tenace, concernant d’éventuelles divergences de vues avec la stratégie du City Group. Dans l’édition du jour de l’Est éclair, l’entraîneur donne sa version des faits, pour la première fois depuis la fin de son aventure à l’ESTAC.

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«  Je n’étais pas complètement épanoui car à un moment, je voulais autre chose pour l’ESTAC, pour essayer de se maintenir. Je m’étais mis cette pression du maintien, important pour la ville, le club et pour moi aussi, » déclare Batllès avant de revenir sur les circonstances de son départ : « C’est aussi venu de moi. J’avais envie que ce club se maintienne, de faire plus, il fallait plus de choses », poursuit-il, sans détailler les choses en questions.

Sur les divergences évoquées par le président Aymeric Magne : «  Moi, je n’avais pas de problème avec le projet. les dirigeants ont dit ce qu’ils avaient à dire. Moi, je vais rester très sobre, je n’en ai discuté avec personne c’est tout […] Je n’ai jamais demandé à partir. J’étais focus sur le maintien, sur mon équipe, le progrès que je pouvais donner aux joueurs. Des choses s’étaient passées pendant six mois : j’estimais que si ça n’évoluait pas, ça serait difficile de se maintenir.  »

Sur la composition de l’effectif : « Il n’y avait pas de désaccords là-dessus. Pour moi, le curseur des jeunes à faire venir, c’était Issa Kaboré. Si on nous envoyait des joueurs de son niveau, voire plus haut, ça ne me dérangeait car c’était tout à fait logique. L’état d’esprit, la vitesse, un peu de vécu à haut niveau… » Concernant, Patrick Roberts ou Mykola Kukharevych, reparti après trois apparitions à eux deux : « Je n’ai jamais dit que je n’allai pas les faire jouer ! Mais il fallait les évaluer  avant de les mettre sur le terrain. Ils sont arrivés en dehors de la préparation, sans matchs amicaux, sans compétition, il fallait un laps de temps avant qu’ils ne s’habituent à ce qu’on voulait mettre en place. Il faut que tout le monde comprenne que je n’avais rien contre personne. »

Crédits photo ©Frédéric Chambert / Panoramic / Imago

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