Actualités

Nancy – Jacques Rousselot : « L’ASNL a un pseudo-président »

Président historique de l’AS Nancy Lorraine de 1994 à 2018, Jacques Rousselot reste très au fait de l’actualité du club, dont il a vendu ses parts, fin 2020, au consortium sino-américain dirigé par Gauthier Ganaye. Avec une place 20e de Ligue 2 à six points du barragiste, le maintien de l’ASNL est une hypothèse plus qu’optimiste. Quelques jours après une manifestation de supporters réclamant le départ du président actuel, son prédécesseur prend la parole dans l’Est Républicain, notamment pour défendre son bilan.

A lire aussi >> Nancy – Gauthier Ganaye : « Si mon départ permettait le maintien en Ligue 2, je m’en irais immédiatement ! »

« Depuis un an, beaucoup de choses m’ont interpellé, mais j’ai tenu à garder cette discrétion jusqu’aux événements du week-end. Il y a eu de la mobilisation des supporters, des élus et il y a eu la réaction de Gauthier Ganaye sur l’état dans lequel se trouvait, selon lui, l’ASNL avant la vente. C’est vrai que l’équipe était 17e en fin d’année 2020 mais cette même équipe, construite avec Jean-Louis Garcia et moi-même, a terminé le championnat à la 8e place. Il ne faut pas oublier tout ce qu’on a réussi durant près de 30 ans. Les montées, la rénovation de Marcel-Picot, la Coupe de la Ligue, la 4e place de L1, les campagnes européennes, la fidélisation du public… »

Après s’être défendu, Jacques Rousselot passe à l’attaque et reprend à son compte une critique formulée par de nombreux observateurs du club, sur le choix du président Ganaye de partager son temps entre l’ASNL et le club belge d’Ostende : « Ce qui me met hors  de moi, c’est que l’ASNL a un pseudo-président aujourd’hui. Selon moi, c’est impossible de gérer un club à distance. En près de 30 ans, je me suis éloigné de Nancy seulement quelques semaines, le temps de la campagne pour la présidence de la FFF et c’est ce qui nous a, en partie, fait descendre de L1 à L2 en 2017 […] Les joueurs ont besoin de sentir un vrai patron présent quotidiennement ou presque. C’est la même chose pour tous les autres salariés du club. Il (Gauthier Ganaye) n’est jamais là et n’a pas le statut de président tout simplement. C’est plutôt un directeur général exécutif. Le vrai président, c’est Chien Lee. »

L’ancien dirigeant passe à la situation purement sportive : « C’est la conséquence de cette intersaison incroyable, avec l’arrivée d’un coach allemand (Daniel Stendel) qui ne parlait pas un mot de français mais qui a annoncé sa tactique à tous les adversaires. Ah, le fameux « gegenpressing »… C’était voué à l’échec avec, en plus, un recrutement au fil de l’eau pour compenser une dizaine de départs. un recrutement basé sur les datas, apparemment. Mais rien ne remplace le fait de suivre un joueur […] Je crois en Albert Cartier pour tirer le maximum du groupe. Il ne faut pas tout mélanger. D’un côté, il y a cette gestion qui ne peut pas continuer comme ça. De l’autre, il y a l’équipe qu’on doit soutenir. Les supporters l’ont bien compris, ils font la part des choses. »

Vos commentaires :

  1. Chardon54

    Bonjour Nous regrettons notre cher président mr Rousselot qui doit être bien déçu de voir son club dans un piteux état Bien à vous

    4 réponses
    1. Lhuillier Fabien

      Quelle tristesse… effectivement, Jacques Rousselot s’est toujours battu pour l’Asnl ! Même s’il a fait souvent l’objet de critiques, personnellement je le regrette beaucoup car il finissait toujours par apporter une solution. Respect.

      4 réponses
  2. BOURGOIS

    Jr reviens !!!!!!! MERCI POUR TOUT.....

    4 réponses
  3. marc

    Comme je l'ai déjà dit je n''étais pas un fan de JR dont j'ai toujours regretté la naïveté dans ce monde de requins. Mais malgré tout un grand respect pour son attachement au club et ses investissements financiers et personnels. Il faut virer rapidement cette bande de guignols auxquels il a vendu et qui n'en ont rien à faire de l'ASNL. Je suis l'ASNL depuis 1972, et je regrette les grandes heures du temps des Platini, Rouyer, Curbelo, Rubio, Umpierrez. Aller à Picot était alors synonyme de spectacle et de bonheur. Les équipes de L1 craignaient d'y venir. Quel tristesse de voir ce que Claude Cuny et ses successeurs ont construit, mis à mal par cette bande de chinois et américains dont nous ne voulons plus. Go home !!

    4 réponses

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *