Championnat

Entretien ML2 – Florian Martin (Valenciennes) : « J’ai déjà l’impression d’être là depuis trois mois ! »

C’est la fin d’une anomalie. Celle de voir Florian Martin sans club depuis l’été dernier. Lors de l’ultime jour du mercato hivernal, c’est Valenciennes qui a proposé un nouveau challenge au joueur de 31 ans et à sa patte gauche soyeuse. Après seulement quelques jours dans le Nord, l’ancien du Paris FC, de Sochaux ou de Niort a accepté de nous livrer son premier ressenti et de nous partager son plaisir de rejoindre le VAFC pour une nouvelle aventure en Ligue 2.

Crédit photo de Une : VAFC

MaLigue2 : Florian, c’était un soulagement de trouver un nouveau challenge lors du dernier jour du mercato ?

Florian Martin : Soulagé, oui, c’est le mot ! Soulagé, et emballé de découvrir le Nord. Je pense que ça peut très bien matcher avec les joueurs, avec les supporters aussi. Les gens ont beaucoup d’attente, j’ai l’impression de retrouver l’environnement de Sochaux aux premiers abords. Là-bas c’était une ville ouvrière, là c’est plutôt le bassin minier. On a envie de leur faire plaisir, c’est une région de foot, de passionnés ! Le challenge est intéressant, au moment où j’ai signé le club était 18e. Là on est remonté 15e avec la victoire contre Nancy (6-1). Si on peut finir le plus haut possible dans le classement, ce serait bien, en assurant déjà le maintien le plus vite possible pour bosser dans les meilleures conditions.

Vous sortiez d’une belle saison avec le Paris FC (6 buts, 2 passes), comment se fait-il que vous n’ayez pas trouvé un club l’été dernier ?

Je ne sais pas… Franchement, lors du dernier mercato, je n’ai pas eu beaucoup d’appels des clubs de Ligue 2, mais beaucoup en National. Pourtant, je sortais d’une belle saison en effet. J’ai marqué 7 buts toutes compétitions confondues. Je n’ai été titulaire qu’à 13 reprises, et je n’avais jamais connu la défaite en tant que titulaire. Après, avec le coach René Girard, c’était compliqué car tu rentrais, tu marquais, et le week-end suivant tu ne rentrais pas forcément en jeu… Il fallait gérer cela aussi. Mais j’ai été le premier surpris, et beaucoup de gens dans le monde du foot étaient surpris de ne pas me voir en Ligue 2. Je voulais tester l’étranger mais ça ne s’est pas fait. Mais je n’ai jamais fermé la porte à la France, surtout en Ligue 2.

Je connais le niveau, j’ai encore de belles années devant moi. J’étais surpris et déçu : personne qui ne s’intéresse à moi, c’était bizarre. J’ai connu trois mois compliqués mentalement en octobre,  novembre, décembre. Comme lorsque j’avais connu cette situation après ma blessure au genou. J’ai fourni beaucoup de travail et ça a payé. Mes agents m’ont permis de trouver ce challenge à VA, le président m’a tendu la main, à moi de lui rendre cette confiance en étant le plus prêt possible pour aider le club à atteindre ses objectifs.

« Je suis un homme de défis, j’ai envie d’en relever »

Après avoir joué les barrages d’accession à Paris, le fait de jouer plutôt le maintien cette saison à Valenciennes n’a pas été un frein ?

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