Lanterne rouge de Ligue 2 avec sept points de retard sur la 18e place, Nancy est dans une situation plus que précaire au classement. Nommé à la tête du club au chardon en ce début d’année, Albert Cartier a décidé de relever le défi très relevé de la mission maintien. Dans l’Est Républicain, le coach lorrain s’est prêté au jeu de l’interview croisée avec Philippe Hinschberger, son confrère amiénois. Il y explique les raisons de son retour à l’ASNL et les objectifs qu’il y a fixé.
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« Quand il y a eu la proposition de l’ASNL, je me suis souvenu d’un conseil de mon père, à l’époque où j’étais encore un gamin : « Une main tendue, il ne faut pas l’éviter.» Encore moins lorsque c’est le club de tes débuts pros qui te demande de l’aide. Un ami me l’a d’ailleurs fait remarquer après ma signature à l’ASNL parce que je lui avais dit, deux ou trois ans plus tôt, que le ne pourrais pas boucler la boucle sans repasser par Nancy […] J’ai commencé par précisément définir l’objectif, la stratégie à développer et les moyens pour y arriver. Des choses toutes simples, en fait, mais je le dit souvent : dans le foot de haut niveau, c’est de réussir 100 fois ou 1000 fois des gestes simples, ce n’est pas de réussir une fois un truc irréalisable. La situation peut sembler compliquée mais mon rôle, c’est de tout faire pour que les joueurs y croient. »
Crédit photo : ©Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport