Championnat

Ligue 2 – « Nîmes prend part à des courses de F1 et roule en karting », pense l’ancien coach des gardiens

Une longue page de l’histoire de Nîmes Olympique s’est tournée en début d’année. En effet, l’entraîneur des gardiens du groupe pro, Sébastien Gimenez, a rejoint l’AS Monaco pour un nouveau challenge. Il a été remplacé par son ancien adjoint, Anthony Babikan, au moment du renouvèlement du staff technique autour de Nicolas Usaï décidé par Rani Assaf pour la 2e partie de saison de Ligue 2.

A lire aussi >> Nîmes –  Les cas de Covid, le match reporté, le mercato… le point de Nicolas Usaï

Dans un long entretien accordé au site Objectif Gard, Gimenez livre son regard sur la situation actuelle des Crocos. Et notamment au niveau du retard accumulé concernant la qualité des infrastructures de La Bastide et des Costières. « Sur le plan humain, c’est indéniable. Le staff s’est étoffé. J’ai connu le Nîmes Olympique avec un staff à trois personnes. Mais aujourd’hui, le vrai problème, ce sont les infrastructures. Au quotidien, c’est très difficile de travailler à la Bastide. Il n’y a pas ce qu’il faut. Ça ne date pas d’hier, depuis 25 ans rien n’a évolué. Aujourd’hui, le Nîmes Olympique prend part à des courses de Formule 1 et roule en karting. Je ne vois pas comment on pourrait continuer à rester en Ligue 2 avec les Costières et la Bastide. On ne peut pas travailler efficacement.

« Aujourd’hui, le club est en train de changer. Il est dans sa crise d’adolescence »

J’ai visité le centre d’entraînement d’Angers qui comme beaucoup d’autres clubs est très en avance sur nous. Il nous faut de nouveaux outils, sinon on va prendre du retard sur tout le monde. Alors, c’est vrai que j’aurais parfois aimé que le quotidien soit amélioré. Mais j’ai conscience qu’on ne peut rien faire ici. Le tort de Rani Assaf est sans doute de ne pas assez communiquer et j’ai eu parfois l’impression que les choses n’allaient pas assez vite, mais il a au moins le mérite d’avoir un projet qui permettra au club de se structurer et d’avancer. Avec un nouveau centre d’entraînement et un nouveau stade, on pourra enfin lutter. Aujourd’hui, le club est en train de changer. Il est dans sa crise d’adolescence. »

Crédit photo : Philippe Lecoeur/Panoramic/Imago.

Vos commentaires :

  1. bertin

    16,ans au club et venir critiquer,c'est facile

    2 réponses
  2. bertin

    16,ans au club et venir critiquer,c'est facile en partant...

    2 réponses

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *