Si les changements d’entraîneurs sont nombreux en Ligue 2 depuis la trêve hivernale, celui effectué à QRM était totalement inattendu après la belle première partie de saison du promu (11e). Mais le départ de Laurent Batlles de Troyes en L1 a précipité les choses, et l’ESTAC a jeté son dévolu sur Bruno Irlès pour prendre sa succession. Une manœuvre que dénonce le président de Quevilly-Rouen, Michel Mallet, dans les colonnes de Paris-Normandie.
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« Ce départ est une surprise totale pour moi. On s’était inscrit dans un projet moyen, long terme avec Bruno. On ne s’attend jamais à ce que son coach soit contacté au mois de décembre. Si je dois me sentir trahi, ce n’est pas par lui, mais par le club de Troyes, même si, sur la fin, on a discuté en se respectant. Je n’ai pas apprécié qu’ils contactent directement un entraîneur en place, qui a encore 18 mois de contrat. Concernant Bruno, je ne peux l’accuser. Intégrer le City Football Group, coacher en L1 alors qu’il était en National il y a un an, c’est une grosse opportunité (…). »
Crédit photo : Aude Alcover/Icon Sport