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Nîmes – Anthony Briançon : « Je vois peu à peu le bout du tunnel »

Il n’a pas encore foulé les terrains de Ligue 2 et son absence en fin de saison dernière n’a rendu que plus compliquée l’opération maintien à l’étage supérieur. Anthony Briançon, le défenseur central et capitaine emblématique du Nîmes Olympique est toujours en phase de rééducation après une opération chirurgicale pour mettre fin à des problèmes récurrents de cartilage du genou droit (ostéochondrite). Interrogé par La Provence, il donne des nouvelles de son état physique.

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« Ça évolue très bien. Moralement, ça va aussi. Je vois peu à peu le bout du tunnel. Cette expérience m’a servi, ces derniers mois. j’ai eu le recul nécessaire. Dans ce type de situation, c’est important de relativiser et, de par mon vécu, je sais le faire. D’autant plus qu’il y a des choses bien plus graves qui se passent par ailleurs. Moi, je n’ai qu’une blessure au genou… » Son retour à l’entraînement collectif devrait s’opérer entre mi-janvier et début février.

Après l’intervention, Anthony Briançon a dû passer par six semaines d’immobilisation, puis par deux stages de rééducation à Capbreton puis à Clairefontaine. Celui qui n’a plus joué depuis le 4 avril dernier doit se contenter d’un rôle de spectateur du Nîmes Olympique : « Rien de pire que de ne pas pouvoir aider l’équipe. Même si on a un effectif de qualité, on s’attendait à une compétition difficile. On a accompli un vrai bon début de saison, mais malheureusement, on n’a pas su être dans la continuité et on a vécu des périodes compliquées avec un enchaînement de mauvais résultats […] C’est encore ouvert pour beaucoup de formations et pour nous, ce n’est pas fini ; on est encore en mesure d’être en phase avec les objectifs qu’on s’était fixé en début de saison (lutte pour la montée). On n’est pas loin du peloton de tête, mais il faut déjà se sortir de cette zone rouge, au classement, à quelques points des relégables, et ainsi se donner de l’air pour pouvoir, ensuite, être ambitieux. Par expérience, et on l’a démontré par le passé avec des remontées au classement, il n’y a rien d’impossible. »

Photo : ©FEP / Panoramic / Imago

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