Avec Grenoble et Le Havre, Rodez fait partie des clubs de Ligue 2 piégés au 8e tour de Coupe de France. Le club aveyronnais s’est incliné aux tirs au but contre Cannes (1-1, 2-3 tab) samedi au stade Pierre-de-Coubertin. Le président du club, Pierre-Olivier Murat, a livré sa réaction au journal Centre Presse Aveyron, oscillant entre déception et fatalisme.
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« Je suis très déçu. Car tu fais le plus dur en marquant d’abord, mais tu prends un contre de 80 mètres par un club de N3. Avec tout le respect que j’ai pour Cannes, ce n’est pas possible. Tu te mets dans la merde tout seul […] Quand on affrète un avion privé pour aller jouer un 64e de finale de Coupe de France chez une N3, je crois qu’on ne peut pas dire qu’on n’a pas tout mis en place pour se qualifier. Après, tu fais tourner, car tu fais des choix, mais aussi par la force des choses. Clairement, on fait un match moyennasse mais je n’ai pas vu quelqu’un qui a lâché ce match. »
Si le président Murat admet avoir élevé la voix dans le vestiaire après la rencontre, il relativise : « Après, on ne va pas en faire tout un drame. C’est fait, c’est comme ça. Tu as eu le résultat que tu méritais. Maintenant, je compte sur le groupe pour gagner contre Nîmes (17e journée de Ligue 2). »
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