Double buteur contre Blavozy (Régional 1) samedi, Joris Chougrani a évité à Rodez une grosse déconvenue (2-1) au 7e tour de Coupe de France. Avant le déplacement à Nancy pour la 16e journée de Ligue 2, le défenseur ruthénois est revenu sur la prestation des siens contre l’équipe amateur dans les colonnes de Centre Presse Aveyron. Il attend plus de ses coéquipiers à l’avenir.
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« On a fait une entame très, très mauvaise. On n’a pas respecté l’adversaire. On était en dedans, on jouait à deux à l’heure. On ne mettait pas de rythme alors qu’on s’était dit que, justement, face à un club de R1, il fallait en mettre. Mais on s’est réveillé une fois qu’on a pris le but », constate Joris Chougrani. « On s’est pris une bonne soufflante à la mi-temps, ça nous a fait du bien aussi. Au retour, on égalise tout de suite. Ça nous a permis de ne pas douter », poursuit-il, avant de détailler ce qu’il a manqué au RAF : « Est-ce qu’on s’est dit qu’en faisant les choses tranquillement, ça allait passer ? On sait pourtant que la magie de la Coupe de France, c’est ça. Avec des joueurs en face à 200%, un public qui les pousse. Ils sont motivés à fond, c’est le match de leur saison. Et nous, si nous sommes à 50%, que nous mettons quatre ou cinq touches avant de faire les choses, on ralentit tout le jeu et on ne leur pose pas de problèmes. »