Deux équipes ambitieuses en panne de résultats. Nîmes reçoit Ajaccio ce lundi en clôture de la 12e journée de Ligue 2. En conférence de presse, le coach gardois, Pascal Plancque, a insisté sur les dispositions mentales de son équipe. Le terme « état d’esprit » est revenu à de très nombreuses reprises dans la bouche de l’entraîneur.
A lire aussi >> Nîmes – Jérôme Arpinon : « Le club a perdu un peu son âme »
« On a une dynamique de groupe à améliorer. C’est ce qui nous a manqué sur le mois qui s’est écoulé. On a perdu en motivation, en détermination. Au niveau de l’état d’esprit et des attitudes on n’était pas irréprochables donc on a travaillé à ce niveau là […] Dès qu’on encaissait un but, on avait l’impression que c’était fini : il y avait beaucoup de résignation. Alors qu’au contraire à Auxerre les joueurs ont continué à jouer, à se créer des occasions et ça a tourné dans le bon sens (2-2). On espère que ça puisse servir de déclic. »
Quelques minutes plus tard, l’entraîneur est revenu sur le sujet de la détermination. D’après lui, le problème ne date pas seulement de quelques semaines chez les Crocos. « Si je suis arrivé à Nîmes, c’est parce que la situation n’était pas très flamboyante. Ça durait depuis plusieurs mois. Déjà, la saison d’avant, avec le covid, l’arrêt du championnat a peut-être évité au Nîmes Olympique déjà de descendre. On avait l’impression que l’euphorie qui était née des montées successives est retombée […] Il faut instaurer une mentalité de travail avec des joueurs qui ont envie de gagner et surtout qui ont envie de s’inscrire dans la durée avec le Nîmes Olympique. La digestion de la descente a été compliquée. Il y a des joueurs qu’il faut remobiliser les uns après les autres. Les joueurs aujourd’hui, comme dans tous les clubs ont des objectifs individuels. Tous ne s’imaginent par rester 2, 3 pu 5 ans à Nîmes mais il faut réussir à bâtir avec ces joueurs là. »
Photo : FEP / Panoramic / Imago.
