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Toulouse – Philippe Montanier : « Le marathon ne fait que commencer »

Leader de Ligue 2 après 11 journées, le Toulouse FC fait office de grand favori à la montée et au titre. Titulaires de la meilleure attaque, les Violets sont encensés, même par leur rivaux. Néanmoins, les difficultés ont commencé depuis une semaine avec une première défaite, à domicile contre Caen (2-3), lundi et un nul à Amiens (0-0). Le ralentissement du TFC ne semble pas inquiéter Philippe Montanier, interrogé par La Dépêche du Midi. La trêve arrive à pic pour laisser les Toulousains reprendre leur souffle.

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« C’est vrai que le rythme qu’on suivait était tellement soutenu que, forcément, le moindre petit accroc est perçu comme une contre-performance. Maintenant, faire un nul à l’extérieur n’est pas un mauvais résultat en soi, même si ce n’est pas celui qu’on escomptait. Et le revers devant les Caennais… ils n’ont pas réussi à battre Dijon chez eux puis ils sortent leur meilleur match chez nous. On va être assujettis à ce genre de problématique, je pense, toute la saison […] On a cadré un seul tir sur 12, la clé est là. On était en panne d’efficacité en Picardie. »

Concernant les éloges des entraîneurs adverses, Montanier estime que c’est « de bonne guerre ». Il poursuit : « C’est de la stratégie de communication, moi le premier, je dis des choses sympas que les autres équipes : on est toujours méfiants. Cela permet de se dédouaner : si vous perdez, vous aviez dit que l’autre était très bon ; si vous gagnez, vous aurez fait un top match. Je nous compte parmi les 4-5 équipes qui vont lutter pour l’accession. On a pas le sentiment d’une supériorité. On l’a vu sur nos deux dernières sorties. »

Le coach toulousain se soucie de sa profondeur de banc : « Le marathon ne fait que commencer. A la reprise, pour défier l’AJA, avec Anthony Rouault blessé plus Stijn Spierings et Brecht Dejaegere suspendus, cela signifie que 30% de mon 11 de départ ne pourra pas être aligné […] Les remplaçants sont très jeunes. On l’a vu contre Caen et Amiens : c’est un peu dur pour les entrants. Je ne dispose pas de 16-17 titulaires en puissance, j’en ai 13-14.»

Photo Federico Pestellini / Panoramic / Imago.

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