L’affiche normande entre Le Havre et Quevilly-Rouen n’aura rien d’un derby sous tension, ce soir. A quelques heures de la 9e journée de Ligue 2, Paul Le Guen et Bruno Irlès ont livré un entretien croisé au journal Paris-Normandie. Les deux clubs de Seine-Maritime sont aussi proches sportivement que géographiquement, respectivement 10e et 11e avec 11 points chacun. Pour autant, l’ambiance devrait rester paisible ce soir. Il n’est même pas impossible que Le Guen et Irlès passent un jour leurs vacances ensemble :
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«Un derby… L’an passé, les deux clubs étaient encore partenaires», rappelle Paul Le Guen. «C’est donc un peu dur de ressentir la notion de derby. On m’a expliqué le contexte entre le Havre et Rouen, mais avec QRM, la rivalité me paraît moins évidente». Bruno Irlès abonde dans ce sens «De ce que j’ai appris de l’historique, c’est plus avec l’autre club de Rouen (le FCR) qu’il y a un antagonisme. Par rapport à nous non…»
Pour ne rien gâcher, les deux techniciens semblent beaucoup s’apprécier. Paul Le Guen révèle qu’il a failli avoir Bruno Irlès, le joueur, sous ses ordres à Rennes à la fin des années 90. Il poursuit en louant ses qualités d’entraîneur : «J’ai beaucoup de respect pour ce qu’il fait. Il a réussi à monter avec Pau. J’avais d’ailleurs été surpris qu’il ne poursuive pas là-bas, puis à QRM. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de le féliciter. »
Quant à Bruno Irlès, il qualifie Paul Le Guen «d’exemple». «Il a réussi à s’expatrier, ce qui est assez rare pour un entraîneur français. Cela démontre une qualité. Et puis, il a arrive aussi à se remettre en question, c’est-à-dire qu’il n’a pas eu peur de revenir en Ligue 2 et je me reconnais là-dedans.»
Crédit photo : Dave Winter/Panoramic/Imago.
