Philippe Hinschberger, l’entraîneur d’Amiens, a évoqué la qualité de Sochaux hier soir, en conférence de presse. Le technicien et ses troupes ont tenu en échec le FCSM (0-0), une équipe forte de Ligue 2 pour lui. Bien entendu, Philippe Hinschberger est aussi revenu sur les expulsions, comme le rapporte Le 11 Amiénois. Non sans une pointe d’humour et d’ironie ! Des cartons rouges qui ont en tout cas fait retomber le rythme du match, et l’envie de ses acteurs.
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« En première mi-temps c’était compliqué pour nous, c’était difficile. Sochaux c’est une équipe qui a l’habitude de jouer ensemble, avec un milieu de terrain très très technique, des garçons qui se connaissent bien. Quand Weissbeck ça touche Mauricio, ça touche, enfin vous voyez ce que je veux dire, ça joue plutôt juste. Plus juste que nous en tout cas. On a manqué de jeu combiné en attaque. Vous savez dans notre situation après trois défaites, c’est important d’avoir une assise défensive. Quand tu as de la fièvre, tu ne commences pas par un 100m, tu commences par un petit footing.
Des expulsions sévères, pour le coach de l’ASC
Après les deux expulsions, on finit d’achever les deux équipes. Ni l’une ni l’autre après n’avait ni la force, ni l’envie, ni le courage de venir. Mon expulsion, ce sont des choses qui m’arrivent rarement. C’est rien, ce sont des faits de jeu. J’ai un peu de mal à comprendre et ils ont du mal à comprendre quand on s’énerve. C’est rien tout ça, je vais prendre un peu de hauteur pendant un ou deux matches. L’expulsion de Lomotey ne me paraît pas méritée. Je n’ai pas revu l’action mais de tout ce que j’ai entendu c’est une mini-faute. Quand on sait que c’est le deuxième jaune, on fait attention. Après, l’arbitre fout un mec de Sochaux dehors parce qu’il sait que c’est sévère, histoire d’un peu égaliser. C’est triste mais c’est comme ça. Déjà pour mettre deux cartons jaunes en première mi-temps, il faut vraiment les chercher.
C’était très correct et c’est justement ce que j’ai dit au quatrième arbitre juste avant de me faire expulser. Je n’ai pas dit grand-chose franchement. J’ai encore le droit de taper dans mon banc quand même, c’est mon banc ! (rires). J’ai mis un petit coup de pied, je n’ai plus la force de mettre un gros coup de pied. Il ne faut pas s’énerver mais sur le coup j’étais frustré de voir sortir Lomotey. On a le droit de ne pas être d’accord et il a le droit de me dire de gentiment me calmer aussi. Après s’il met des rouges à la con (sic), il faut qu’il mette des jaunes sur les grosses fautes, c’est tout. C’est comme ça. J’irais dans la tribune dans quinze jours, je regarderai ça de haut et Francis (De Percin) officiera sur son banc. »
Crédit photo : Philippe Lecoeur / Imago.
