Championnat

L1/Ligue 2 – La DNLH s’inquiète de la « recrudescence » des rassemblements autour des matchs

Dans une note du 29 janvier relayée par le journal L’Équipe, la Direction nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) s’inquiète de la « recrudescence » des rassemblements autour des matchs de Ligue 1 et Ligue 2, alors que les stades sont toujours frappés du huis-clos. S’ils sont avant tout à but festif cette saison afin d’encourager les équipes avant les matchs, ces rassemblements peuvent parfois se montrer moins pacifiques. Notamment dans l’élite, à l’image des griefs de groupes de supporters contre l’OM dernièrement avec des incidents au centre d’entraînement de La Commanderie.

Le Havre et Nancy surveillés

En L2, les fans de Nancy ou du Havre seraient particulièrement surveillés, toujours cette même note issue de la DNLH du 29 janvier. Mais les résultats sportifs en hausse de l’ASNL, et la vente du club au consortium sino-américain ont apaisé les choses. Du côté du HAC, pour le moment, aucun débordement n’a été à signaler malgré les résultats décevants cette saison. Interrogé à ce sujet par L’Équipe, David Cosenza, porte-parole du Saturday FC à Nancy, indique que ces rassemblements se font en bonne intelligence. « On n’avait pas fait de déclaration de manifestation en préfecture parce qu’on est resté sur le trottoir et que nous n’avons pas occupé l’espace public. Mais on avait prévenu le responsable sécurité du club et on avait communiqué sur les réseaux sociaux. La police est venue pour nous rappeler les règles sanitaires, tout s’est passé en bonne intelligence. »

Du côté de Valenciennes

Du côté de Valenciennes, la fracture est palpable également entre une partie des supporters et la direction emmenée par Eddy Zdziech. Si des rassemblements ont eu lieu, ils sont restés pacifiques, avec plutôt des actions mises en œuvre pour ironiser sur la situation actuelle (cartons de déménagements, pots de départ…). Référent supporter du club (SLO), Pierre Brasseur explique néanmoins que renouer le dialogue entre les deux parties s’avère difficile. « Je suis fréquemment contacté par les services de police. La Ligue aussi nous a alertés. Elle nous demande un maximum de concertation entre les deux parties. Le problème, c’est que les supporters ne cherchent pas le dialogue et que la direction n’a pas très envie de s’asseoir à une table avec eux… ».

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