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Ligue 2 – Cette fois, la 28e journée ne sera pas la dernière…

Il y a quasiment un an, jour pour jour, la Ligue 2 s’arrêtait. D’abord provisoirement. Puis définitivement. La saison 2019-2020 s’achevait par un succès du RC Lens face à Orléans (1-0), le lundi 9 mars. Les Sang et Or ne se doutaient alors pas qu’ils seraient promus en Ligue 1. Les Orléanais avaient encore un secret espoir de maintien. Un espoir douché. Comme celui de ceux qui visaient encore le top 2, le top 5 ou qui, à l’image du Mans, espéraient se relancer.

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Tout est allé très vite. Trop vite. Le début de la 28e levée s’était disputé en présence du public. Avant qu’un huis clos soit décrété à Bollaert-Delelis. Un public qui s’était enthousiasmé devant Ajaccio-Lorient, joué sous le soleil corse. Un match de haute-voltige remporté par les Ajacciens. Ils avaient permis au top 5 d’être resserré comme jamais. Lorient menait la danse mais, jusqu’au 5e Clermont, tous se suivaient avec un point d’intervalle. Le sprint final aurait été enivrant.

Moins de suspense, plus de jeu

Un an plus tard, la Ligue 2 est peut-être, sûrement, moins incertaine. On y retrouve toutefois 2 des 3 candidats à l’élite de l’an passé : Troyes et Clermont. Ils occupent d’ailleurs les 2 premières places. Est-ce leur tour ? Toulouse, à égalité de points des Auvergnats, n’a pas dit son dernier mot. Mais c’est vrai que, pour ces 3 formations, la marge semble plus importante qu’elle ne l’était pour Lorient et Lens. Le suspense existe. Il est moindre, c’est vrai. Cependant, on ne peut que s’enthousiasmer, devant nos télés, du jeu proposé par les cadors du championnat. Un peu plus emballant que ces derniers exercices, où l’enjeu avait peut-être trop pris le pas sur le reste. Ou le pragmatisme et l’absence d’inventivité chez certains coachs avaient empêché cette petite étincelle si captivante.

Ca jouera, coûte que coûte

On ose donc, à nouveau, respirer à plein poumons avant cet emballage final qui, on en est sûr, aura bien lieu. Pas que la situation se soit drastiquement améliorée, à l’heure où l’on reparle de confinements locaux… Mais le foot français, asphyxié financièrement, n’a plus la moindre marge de manoeuvre. Elle n’a plus le milliard Mediapro pour le guider et, d’un coup, la santé paraît moins prioritaire. Tous les clubs ont besoin de jouer, de visibilité. La récente affaire de Chambly, bien malgré le club, en est la preuve éclatante. Alors, cette fois, la 28e levée redevient ce qu’elle a toujours été : le début du sprint final.

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