Avec la crise financière qui découle de la crise sanitaire et des droits TV, le président de Pau en Ligue 2, Bernard Laporte-Fray, tire la sonnette d’alarme sur les risques d’un dépôt de bilan en cas de relégation en National 1. Pour autant, le promu n’est pas resté inactif cet hiver pendant le mercato malgré son plus petit budget de la division, avec les arrivées d’Itaitinga, de Mayron George ou de Souleymane Diarra par exemple. Vice-président du PFC, Joël Lopez est aussi à la tête du recrutement. Il explique comment s’en sortir malgré les contraintes économiques, dans les colonnes de Sud-Ouest.
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« La particularité de notre club, c’est que cette année, l’entraîneur Didier Tholot est partie prenante du processus de réflexion et de décisions lors des mercatos. Le dernier exemple, c’est Itaitinga, que l’on a pu engager en prêt dans de très bonnes conditions grâce aux bonnes relations qu’a Didier avec le président de Sion. C’était différent auparavant, lorsqu’on fonctionnait uniquement sur le réseau que j’ai pu développer en France et à l’étranger (…). On a sûrement la plus petite masse salariale du championnat. L’objectif, pour exister durablement, serait évidemment de se rapprocher de la moyenne. Cependant, ce qui est important pour exister, ce n’est pas de surpayer les joueurs, mais d’être dans le marché. »
