C’est un fait qui interpelle encore les observateurs de la Ligue 2. Entraîneur de Niort pour cette saison 2018-2019, Patrice Lair réalise un super début de saison avec ses joueurs (6e). Mais en décembre, le coach claque la porte du club à la surprise générale. Alors qu’il veut revenir ensuite, le président Karim Fradin acte la séparation entre les deux parties. Invité de beIN Sports ce lundi soir, le technicien est revenu sur cet épisode marquant de sa carrière, sans rentrer beaucoup dans les détails, même s’il évoque à ce moment-là quelques petits problèmes de santé et une attitude de ses dirigeants qui ne lui a pas plu.
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« Je suis peut-être un impulsif, mais je referais la même chose. Je suis peut-être un con mais… je le referais ! Ce n’était plus mes valeurs… les mensonges, l’hypocrisie. On faisait quelque chose de sympa pourtant. On était bien classé, on était encore qualifiés en Coupe. J’ai beaucoup donné. J’ai eu des petits problèmes de santé au PSG, j’ai eu quelques retours, notamment lors d’un match à Challans où j’ai eu du sang… J’ai eu peur. J’avais tout donné et après, je n’étais pas d’accord avec ce qu’il se passait. On aurait pu disputer les barrages cette saison-là. »
« A Guingamp, des valeurs sur le mur mais pas sur le terrain »
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Patrice Lair a également livré son regard sur la situation actuelle de Guingamp (15e), où il a été viré après seulement huit matchs dirigés au début de la saison dernière. Depuis son départ, le club breton ne va pas vraiment mieux. « Quand vous êtes viré au bout de 8 matchs, vous vous posez des questions. Je pensais que l’équipe allait rebondir avec le temps. Au contraire, elle a stagné. Et cette année, c’est très juste aussi. Il faut changer pas mal de choses. Je m’étais un peu énervé, mais j’avais cerné certains points qui ne se sont pas arrangés. Guingamp, c’est un club où il faut des valeurs. Pour le moment les valeurs elles sont sur les murs, mais pas sur le terrain. Il y a des choix à faire dans les joueurs, le staff et les dirigeants. Je n’ai pas reconnu Guingamp quand je suis arrivé là-bas. Il manque quelque chose. J’ai été dur, violent, mais il fallait remettre les choses et être patient. »