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Châteauroux – Les actionnaires frondeurs repartent à l’attaque : « L’équipe dirigeante devrait partir d’elle-même »

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Depuis le début de la saison sportive, les actionnaires frondeurs de Châteauroux avaient mis en sommeil leurs réclamations concernant le changement souhaité à la tête du club. Mais les derniers résultats difficiles en Ligue 2, dont la défaite à domicile devant Pau (0-3), ont réveillé les ardeurs de ces onze actionnaires. Profitant de la trêve internationale, ils ont publié un nouveau communiqué de presse pour demander le départ de l’équipe dirigeante actuelle, ne comprenant pas le rejet des différentes offres de reprise émises pour La Berrichonne par des investisseurs.

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« Nous ne pouvons que déplorer le rejet, dans une opacité totale devenue la marque de fabrique des dirigeants, de deux projets portés par des grands investisseurs. Et ce au motif surréaliste de leur incompatibilité avec « l’ADN du club »(…). Enfin, nous venons d’apprendre qu’une troisième offre, négociée par Michel Denisot et supérieure aux deux précédentes, a été à nouveau refusée ! Cela ne peut plus durer, si l’on ne change pas une équipe qui gagne, il est devenu vital de changer une équipe qui perd. (…) Dans un esprit de dignité, l’équipe dirigeante devrait partir d’elle-même. Dans cette hypothèse, nous nous engageons à : reprendre transitoirement la direction du club et recruter un manager général immédiatement opérationnel, solide, compétent, chevronné et présent à 100% au club ; et trouver un investisseur capable de pérenniser le club. »

Les frondeurs veulent prendre le pouvoir

Interrogé par La Nouvelle République, le porte-parole des frondeurs, Bertrand Cotillon, explique que ce pacte des 11 n’a rien à reprocher à l’entraîneur Nicolas Usaï. « Il avait réclamé certains joueurs qu’on ne lui a pas donnés. Il fait avec ce qu’il a. Il est sympathique, trop sympathique pour lui en vouloir ». Le but des frondeurs est d’essayer de renverser le pouvoir lors de la prochaine Assemblée Générale du club prévue en décembre. Ils représentent 46% des voix, et il faut 50% plus 1 voix pour modifier les statuts du club. Affaire à suivre, qui prouve qu’aussi bien sur le terrain comme en-dehors, La Berri vit des heures agitées.

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