Actualités

Ligue 2 – Les matchs les plus prolifiques de ces dernières années !

Il y a des matchs qui restent dans les mémoires plus que d’autres. Des matchs qui s’arrachent au temps, s’impriment sur les rétines, s’inscrivent dans les esprits de ceux qui y ont assisté, à tout jamais. Ces matchs de Ligue 2 dont on se souvient car quelque chose de spécial s’est produit. Un but fabuleux, une blessure horrible, ou un titre, éternel et tangible. Mais il y a aussi ces simples rencontres du samedi, ces duels d’hiver du vendredi soir, ces fiévreuses parties d’été, emplies d’étincelles. MaLigue2 vous présente les matchs les plus prolifiques des dernières années. Quand une simple partie de championnat bascule dans l’irréel et reste dans l’histoire, que les buts pleuvent et fait dire à ceux présents au stade : j’y étais.

A lire aussi >>Ligue 2 – Les matchs de barrage les plus fous depuis 2016

Et en attendant, pour parler buts, voici le Top 10 de la saison écoulée !!! A voir juste en-dessous, directement sur Dailymotion.

Le plus prolifique : Valenciennes-Béziers : 5-6 ! Le 19 avril 2019

La rencontre date de l’année dernière, et constitue le record de la Ligue 2 ! Aussi, le record depuis l’instauration de la poule unique en 1993. Dans un match à fort enjeu, Béziers est à la lutte pour le maintien, et se déplace à Valenciennes. Alors que la partie aurait dû être tendue et peu spectaculaire, l’inverse se produit au Stade du Hainaut, avec une avalanche de buts. Dès la 12e minute, Johann Ramaré ouvre le score d’une superbe volée devant la surface pour VA. Le début d’un quart d’heure de folie. En deux minutes, l’attaquant de Béziers Aboubakary Kanté retourne la situation d’un superbe doublé, pour permettre à l’ASB de mener 2-1 (18e, 19e). Mais Robail égalise quatre minutes plus tard, d’une belle frappe. Raspentino fait même repasser les Nordistes devant à la 29e, sur penalty… En une demi-heure, le score est de 3-2 pour VA, qui renverse Béziers alors que celui-ci menait. Le spectaculaire est déjà bien présent dans cette partie. Mais tout ce beau monde se calme alors un peu. Les acteurs retournent aux vestiaires sur ce score, et jusqu’à l’heure de jeu, la rencontre n’aura plus de buts. Avant de basculer définitivement dans la folie.

Une fin de match de dingue

Les trente dernières minutes du match sont à couper le souffle. Complètement folles. Béziers revient encore une fois à hauteur, à l’orée du dernier tiers du match, sur un coup de pied arrêté entre Faycal Rherras et Simon Gbegnon (61e, 3-3). Mais c’est soirée de frappes de loin pour le VAFC, et Julien Masson fait parler la poudre et son pied gauche : 4-3 pour Valenciennes à la 64e. Dix minutes plus tard, Raspentino signe un doublé, lui aussi, pour donner on le pense définitivement le match aux locaux. 5-3.

A moins que la folie ne soit totale, que la partie finisse de basculer dans l’irrationnel. Cinq minutes après le break, Robin Taillan redonne l’espoir à tous ses équipiers d’une reprise croisée dans la surface nordiste (79e). Sur un ballon dans la surface de VA, Baptiste Aloé commet l’irréparable : penalty pour Béziers ! Qui égalise donc à la 85e, par Kanté, dans un retentissant triplé ! 90E MINUTE, sur un long centre côté droit, Ibrahima Savané sort du bois pour placer sa tête hors de portée du goal, et permet à l’ASB de passer devant 5-6 ! Finalement, définitivement, cette fois-ci… Mais malheureusement, Béziers descendra malgré tout en National à l’issue du championnat.

L’ancien plus prolifique, 17 décembre 2004, Troyes-Châteauroux : 5-5

Blaise Matuidi, Karim Ziani, Damien Perquis, et bien entendu Benjamin Nivet… L’effectif troyen, en cette saison 2004-2005 contient quelques noms qui reviendront et reviennent encore dans l’actualité du football. Ce 17 décembre 2004, tout ce beau monde reçoit La Berrichonne de Châteauroux, qui compte dans ses rangs Sylvain Marchal, Rod Fanni, Razak Boukari (déjà) Kamel Chafni ou encore Karim Fradin, actuel président de Niort ! Ces duels ont lieu dans ce qui était avant VA-Béziers la rencontre la plus prolifique de L2. Dans l’Aube, le match devancier est tout aussi spectaculaire que son successeur de 2019. Enfin, surtout en seconde mi-temps. A la pause, le score est en effet de 2-1 pour l’ESTAC, avec des goals de Sébastien Grax et Emanuel Perrone. Boukari a réduit la marque. Au retour des vestiaires, Pedro Kamata égalise, puis Laurent Lanteri donne l’avantage pour la première fois à La Berri. 

La guerre de Troyes

2-3, jusqu’à la 70e minute de ce TroyesChâteauroux de légende. Un beau match, mais comme en 2019, la fin de la rencontre va le faire entrer dans une autre dimension. 3-3 avec un boulet de canon de Montero, puis 4-3, Troyes repasse devant (Grax, 75e). Trois minutes plus tard, La Berrichonne égalise et remonte Troyes, à 4-4. Issa Ba redonne d’ailleurs l’avantage aux visiteurs à la 87e ! Mais comme dans toutes les bonnes tragédies antiques, ou les bonnes guerres, un héros emblématique surgit. Benjamin Nivet n’attend pas que la chute de Troyes ait lieu, il replace les deux équipes à hauteur une minute plus tard. Tout en haut. A 5-5, l’arbitre siffle la fin du match, pour les 22 acteurs de cette pièce magistrale. La guerre de Troyes n’aura pas eu lieu jusqu’au bout avec ce partage des points, dirait Giraudoux (pas Giraudon, attention). Mais il ne pouvait en être autrement. Ou alors de manière cruelle pour une des deux équipes. 5-5 entre l’ESTAC et La Berri, le record tiendra 15 ans.

Le club des 4-5 ou 5-4 !

5-4 lors de Bourg-en-Bresse-AC Ajaccio le Dijon-Nîmes (4-5) saison 2014-2015, Laval-Auxerre (4-5) saison 2012-2013. Le 5-4, c’est aussi une marque de fabrique de la Ligue 2, celle d’un championnat où les équipes se rendent coup pour coup, où le combat n’est jamais fini. Une mentalité qui fait qu’une fois descendu en deuxième division, s’en extraire n’est jamais facile (Nancy, Lens, Sochaux, Auxerre)… Des rencontres à neuf buts, il y en a eu des serrées ces dix dernières années ! Et sur les trois évoquées, quel plaisir (presque pour tout le monde) de voir que ce sont les visiteurs qui signent par deux fois le 4-5. Symbole d’une Ligue où tout est possible, où les joueurs peuvent évoluer sans calcul.

Une vitrine qui se retrouve d’ailleurs dans les noms des joueurs, avec des Ghislain Gimbert ou Gaëtan Belaud pour Laval, Yaya Sanogo ou Christopher Jullien pour l’AJA. Du côté du match de 2015, Maoulida ou Briançon  sont présents pour Nîmes, Johan Gastien, Diony ou Philippoteaux pour Dijon. Du beau monde, pour des beaux matchs de Ligue 2, que demande le peuple de plus ? Pas grand chose assurément, et il assiste au premier but en carrière de Yaya Sanogo le 1er février 2013, qui signera au final un quadruplé à 20 ans (!) avant de se perdre à Arsenal, ou à celui de la victoire de Jullien pour l’AJA. Dans les mémoires aussi, le lob génial de Mathieu Robail et le doublé d’Anthony Marin pour Nîmes à Dijon, ou le duel a priori déséquilibré entre l’ACA, à la lutte pour la montée, et Bourg-en-Bresse, pour le maintien… Au final encore serré, plein de suspense, et de buts surtout !

Ci-dessous, à regarder directement sur Dailymotion, le résumé de Bourg-en-Bresse/ACA de 2018 ! 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *