Dunkerque

ITW – Fabien Mercadal : « Je me fous du confort, je veux vivre des sensations »

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Fraîchement nommé entraîneur de Dunkerque (Ligue 2), Fabien Mercadal a tenu ce lundi matin une conférence de presse. L’occasion de lui poser quelques questions sur un retour surprise, et qui ne s’est dessiné qu’en milieu de semaine dernière.

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Y a-t-il davantage de pression à reprendre un club qui accède à l’échelon supérieur et où, par définition, tout va pour le mieux ?

Quand tu fais ce métier, tu as une pression. C’est un club que je connais bien. Je sais que c’est un gros défi. Je ne me suis inscrit sur ma carrière que sur des gros défis. Il m’est arrivé des choses négatives ces dernières années, après avoir vécu de très belles choses. Cela ne m’a pas freiné dans l’idée d’être compétiteur.

La pression d’avoir connu un passage réussi entre 2012-2016 existe-t-elle ?

J’ai en effet eu un passage réussi à Dunkerque pendant 4 ans. Dans mon esprit, je me demandais si je n’avais pas tout à perdre à revenir. J’ai été poussé par pas mal de personnes à l’intérieur du club qui m’ont convaincu de revenir. Il y a une énorme attente car nous avions fait de belles choses.

Prenez-vous la nomination comme une forme de récompense pour ce que vous avez réalisé dans le passé ?

Je ne le pense pas. J’ai déjà été récompensé pour mon travail ici. J’ai réussi à aller jusqu’en Ligue 1. Cela a été une analyse faite par les dirigeants. Dans leur tête, ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord avec un coach avec lequel ils sont montés en Ligue 2. Du coup, ils ont eu le choix entre plusieurs coachs. Celui-ci connaît la maison, les adjoints, la Ligue 2, la Ligue 1, le National, connaît encore des joueurs et il est apprécié des supporters. Il est également prêt à des efforts économiques. Ils ont retenu tout cela. Ce que j’ai fait avant, c’est avant. Je veux être jugé sur ce que je fais maintenant.

En quoi le coach Mercadal a-t-il changé entre 2016 et aujourd’hui ?

Je n’ai pas changé fondamentalement et je tente d’utiliser ce que j’ai vécu pour toujours progresser. Je sais que je suis un coach qui doit relever des challenges difficiles. C’est mon destin. Je suis un coach qui joue le maintien, même si j’adore la montée. C’est certainement car je suis monté le plus haut possible. Dans la vie, on a le choix. On peut rester dans le confort. J’aurais pu y rester à Dunkerque il y a 4 ans. J’avais une proposition de prolongation de quatre années. Mais je me fous du confort. Je veux vivre des sensations. Je me sens encore plus fort. Et je le fais pour les gens qui m’aiment. Je le fais aussi pour les gens qui ne m’aiment pas. Cela me donne une force de leur montrer qu’ils survolent le sujet.

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