Ce lundi, Gauthier Gallon s‘était exprimé sur les réseaux sociaux en faveur d’une reprise du championnat, et voulait surtout attendre les décisions du gouvernement concernant la pratique du football professionnel avant de tirer un trait sur l’édition 2019-2020, comme d’autres dirigeants ou joueurs le réclamaient. Lors de notre Live sur Instagram ce mardi soir, le gardien de Troyes nous a rejoint et s’est expliqué sur son post de lundi, et a livré sa réaction après l’annonce de la fin de saison en se montrant forcément un peu déçu de cette issue, mais aussi fair-play avec Lorient (1er) et Lens (2e).
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« La seule chose que j’ai voulu dire hier (lundi), c’est que le gouvernement décidait aujourd’hui. Il a dit qu’il n’y avait pas les conditions réunies pour reprendre, donc on accepte, c’est comme ça. C’est la seule chose que je défendais. On entendait un peu trop de gens qui souhaitaient arrêter sans trop savoir le pourquoi du comment. Beaucoup jouaient sur le facteur santé, ce qui est le plus important et qui doit primer. Mais ils parlaient sans savoir comment ça allait se dérouler, ce que les médecins voulaient mettre en place pour notre sécurité. Tout était mis en place pour reprendre par petits groupes avant une reprise potentielle du championnat (…). Mais le gouvernement a pris sa décision, il faut l’accepter.
« Si Lens et Lorient montent, ils le méritent, il n’y aura pas de soucis sur ça »
Je ne cache pas que les joueurs du HAC (6e), du VAFC (7e), de Clermont (5), de l’ACA (3e) et nous (Troyes, 4e) sommes un peu déçus car on était dans la course, il restait 10 matchs. Mais il ne faut pas se cacher que si Lens et Lorient montent, ils le méritent, il n’y aura pas de soucis sur ça. Il y aura des déçus, mais pourquoi pas disputer les barrages si c’est possible? Ce n’est pas nous qui décidons. Et puis il y a des joueurs en prêts, des fins de contrat… Mais on a envie de défendre nos chances jusqu’au bout. Ce serait décevant pour nous de pas pouvoir exprimer ce qu’on sait faire jusqu’à la fin. Si c’était mission impossible de décrocher une montée, je comprendrais, mais quand je vois l’écart qui n’est pas conséquent, on peut être un peu déçus. »