Dans la crise sanitaire majeure traversée par le monde entier, et la France, le monde du football s’est mis à l’arrêt il y a quelques semaines. Depuis, les discussions accompagnent les annonces gouvernementales. L’objectif, martelé depuis toujours, est de reprendre les championnats de Ligue 2 et de Ligue 1. Mais des présidents, comme Denis Le Saint (Brest) et Pierre Ferracci (Paris FC) prennent conscience que cela ne sera pas si simple que cela. Ce dernier regrette que de nombreux clubs ne soient pas assez écoutés.
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« Beaucoup oublient qu’à côté de Lyon, l’OM ou le PSG, le foot français c’est aussi Chambly, Rodez, Le Mans ou le Paris FC… Autant la Fédération, avec Noël Le Graët, tient la barre avec des positions claires, autant la Ligue affiche un problème de gouvernance qui s’est encore accentué lors de cette crise. On a défendu la position de Gérard Le Saint car elle est beaucoup plus respectable que celle de certains administrateurs de la Ligue qui veulent reprendre dans un peu plus de 10 jours. On marche sur la tête. »
La patron du PFC envisage également la saison prochaine, avec l’obligation de ne pas la démarrer trop en retard. Les rentrées financières, via Mediapro, seront bien plus importantes. « Et sur le plan économique, contrairement à ce que pensent certains présidents, la pire des hypothèses sur le plan économique, ce n’est pas l’arrêt du championnat, c’est qu’ils retardent toujours plus la reprise, sans la moindre visibilité, et qu’au final ils n’arrivent quand même pas à reprendre, tout en ayant fracassé la saison suivante… »