Valenciennes a remis la marche avant, après un petit couac mathématique à Nancy (0-1, 20e journée de Ligue 2). Vendredi, les Nordistes ont réussi à se défaire du Mans (1-0). Le tout grâce à un penalty de Teddy Chevalier. L’avant-centre en devient le spécialiste, puisqu’il a marqué 3 de ses 5 derniers buts avec VA par ce moyen (en championnat). A l’issue de la rencontre, il s’est longuement exprimé en zone mixte.
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Une équipe de caractère et ambitieuse
« Oui. Nous avons malgré tout beaucoup de jeunes, mais il y a un bon mélange. Il y a cet esprit qui s’est construit autour du coach et du staff, qui amènent cette équipe vers le haut. Sur le terrain, on est une famille, on se bat les uns pour les autres, et ça donne ce genre de prestation. Il ne faut pas perdre cela, et garder cet esprit jusqu’à la fin.
Quand je suis arrivé à Valenciennes, j’étais ambitieux. Je ne suis pas venu pour jouer le fond du classement. Les recrues ont le même discours que moi. Le coach nous dit qu’il faut être ambitieux dans la vie. On prend match après match. On donne tout ce que l’on a à donner, et puis on verra à la fin ce que l’on récolte. Pour le moment, ça se passe bien. Il ne faut pas se poser de question. C’est sûr, on a envie de jouer les barrages, toutes les équipes le veulent. »
Réaction de Teddy Chevalier, encore buteur avec le @VAFC pic.twitter.com/9PPFWBulpy
— MaLigue2 (@maligue2) January 24, 2020
5 penaltys obtenus depuis fin novembre, toutes compétitions confondues
« Ce sont des faits de jeu. Pour les penaltys, je prends mes responsabilités, et puis j’ai envie de marquer. On a eu un creux, à l’automne, avec l’équipe, où on ne marquait pas beaucoup. Il a fallu attendre. Désormais, on prend des points grâce à ça. Oui, nous gagnons un penalty. Mais tirer un penalty n’est pas du tout simple. Il faut mettre la balle au fond. Si on encore des penaltys et que ça nous permet de prendre 3 points, tant mieux pour nous ! »
Déjà 10 buts cette saison
« J’ai eu beaucoup de critiques quand je ratais. Je suis un attaquant qui marche à la confiance. C’est une question de temps. Je suis un joueur qui ne se prend pas trop la tête. Je dois jouer libéré, avec mon caractère. Quand je suis arrivé, je voulais jouer à l’enfant sage… Mais ce n’était pas moi. Quand j’entre sur le terrain, j’ai beaucoup de caractère. Depuis que je joue au football, c’est ma force. Un jour, le coach m’a parlé et m’a dit : « Il faut porter tes couilles, tu as 32 ans. » J’ai répondu que j’allais les porter. J’ai tout lâché et je joue comme je sais le faire. Je pense aussi qu’il fallait attendre un déclic, avec un nouveau club, la Ligue 2. »
L’exceptionnel Jérôme Prior
« On peut tirer un coup de chapeau à Jérôme Prior. Sans lui, je ne sais pas si on remporte ce match. Après, il est là pour ça (sourire), il le fait bien. On sait qu’il est présent, et qu’il nous fera gagner encore beaucoup de matchs. C’est sa saison, il est exceptionnel, donc c’est très bien pour nous. »
Propos recueillis par Laurent Mazure
