Difficile qu’est ce retour en Ligue 2. Inquiétant, même. Après 7 journées, Caen n’a gagné qu’une fois, et pointe au 16e rang du classement avec 6 petites unités. Surtout, les dernières sorties, perdues face au Havre (0-3) et à Troyes (1-2) ont éloigné les certitudes défensives qui commençaient à émerger.
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« Le contenu gagnait en cohérence après le nul à Niort (1-1, 5e journée). Et puis, Caen a pris 5 buts en 2 matchs, qui ont tout chamboulé », confirme un confrère de la presse régionale. « Le rebond attendu à Troyes a offert un match assez horrible. Depuis le début de saison, tu as l’impression que l’équipe n’est pas capable de prendre les choses en mains, de prendre le match à son compte, y compris à domicile », relève pour sa part Nicolas Claich, de Liberté Caen.
31 mouvements cet été
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31 mouvements à l'intersaison c'est énorme. Un projet de jeu comme on entend souvent ça se construit sur 2 ou 3 saisons. Et pour cela il faut de la stabilité. Un coach en place et soutenu par ses dirigeants , un groupe choisi par lui en fonction de ses choix tactiques. Et surtout de la stabilité avec quelques retouches chaque saison, toujours dans l'idée de renforcer. Hélas dans beaucoup d'équipes qui prétendent à la montée c'est chaque début de saison la valse des entraîneurs et des joueurs. Quand les présidents de club auront compris que la vision à court terme c'est l'échec sportif et financier assuré ils auront fait un grand pas. Une équipe comme Rodez qui a le même coach depuis 5 ans et quasiment le même groupe de joueurs depuis la CFA et dont 99 pour cent n'avaient jamais connu le monde pro obtient des résultats grâce à cette patience qui manque tant dans le foot moderne et ce avec un budget minuscule. Idem pour Chambly dont le coach, frère du président officie depuis des années. Les 2 tirant dans la même direction un club qui a gravi les échelons à une vitesse phénoménale en quelques années