Jonathan Gradit a finalement atterri à Lens en début de semaine. La fin d’un feuilleton qui aura duré plusieurs semaines. Dans une interview accordée à Ouest-France, Fabrice Clément, le président de Caen, évoque ce dossier loin d’être facilité par l’attitude du joueur selon ses dires.
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« Quand on termine la saison, on lui a fait une proposition de prolongation avec une augmentation de salaire qui, en Ligue 2, était supérieure à ce qui peut se faire parfois en Ligue 1. Il l’a refusée. Il y a eu ensuite tout un enchaînement d’attitudes décevantes… Il vous a accordé une interview où il demandait des garanties sportives. […] La saison a ensuite repris, il y a eu les premières rumeurs avec Lens, cette blessure au genou qui se réveille… Finalement, j’ai Jo au téléphone vendredi dernier, […], il m’a répondu qu’il n’était pas bien dans sa tête, qu’il ne voulait plus jouer pour le Stade Malherbe. […] On a été pragmatique, on s’est dit qu’on allait toucher l’argent, alors qu’il n’avait plus qu’un an de contrat, et prendre un remplaçant. Il n’y avait pas d’autre solution que d’aller vers Lens, le seul club avec lequel on avait des contacts*. »
Quid du remplaçant de Jonathan Gradit en Normandie ? Le président ne veut rien précipiter.
« On n’a pas changé d’optique : reconstruire complètement un groupe ambitieux de L2, à partir d’un budget divisé par deux, avec un état d’esprit, des valeurs propres au Stade Malherbe. Et oui, cela va prendre un peu de temps pour que la mayonnaise prenne. »
* Selon nos informations, d’autres clubs, dont certains de Ligue 1, ont fait part de leur intérêt. Au moins une autre offre a été reçue par les dirigeants maherbistes.