Le 12 juillet dernier, Olivier Pantaloni, les dirigeants, les joueurs et tous les supporters d’Ajaccio étaient, pour la troisième saison d’affilée, soulagés de la décision de la DNCG. D’abord relégué administrativement, le club reste finalement en Ligue 2. Problème, le mercato n’a encore pas avancé. Il faut faire vite et bien à quelques jours du début du championnat, le tout avec un budget très serré.
MaLigue2 : Olivier, on imagine déjà dans un premier temps qu’il y a du soulagement après le feu vert de la DNCG en appel ?
Olivier Pantaloni : Oui c’était une épée de Damoclès depuis la reprise. On terminait le stage et c’est sur le trajet du retour qu’on a appris la bonne nouvelle. Depuis le début de la préparation les joueurs travaillent sérieusement avec l’espoir d’être maintenus. Il y avait beaucoup de doutes après le passage, le fait que la réponse ait un peu tardé (le club a été auditionné le jeudi et la réponse n’est intervenue que le vendredi après-midi).
C’est la troisième année consécutive qu’on passe devant la DNCG et on a toujours fait confiance aux dirigeants. Cette année à nouveau ils nous disaient que ce serait bon. Les joueurs ne nous ont jamais questionné. Ça n’a jamais transpiré sur le terrain au contraire j’ai trouvé des joueurs très impliqués. On était tous dans la même galère alors on a fait en sorte de vivre sereinement.
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