US Orleans

Didier Ollé-Nicolle : « A la pause, j’ai boosté les joueurs en leur disant que l’on avait tout à gagner »

L’US Orléans a réalisé une moitié de match, ce vendredi soir face à Clermont (32e journée de Ligue 2). Suffisant pour renverser 2-1 un club auvergnat lui aussi sur courant alternatif. Les Orléanais ont su élevé leur niveau de jeu. Didier Ollé-Nicolle revient sur ce basculement pas si surprenant d’une formation assez éloignée de son niveau actuel lors du premier acte.

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Son analyse du match

« A partir du moment où on est mené au score, on sait que ça devient compliqué contre une très bonne équipe clermontoise. Cela élève le niveau par rapport à certains matchs où l’on a fait match nul et qu’il y avait mieux à faire. Je pense au nul concédé face au Red Star (2-2). Clermont a logiquement mené au score en première mi-temps. Eux étaient bons, avec la percussion d’Honorat et le jeu dans l’interligne de Pereira-Lage. Nous avons eu un temps de retard, en portant trop le ballon comme à Grenoble la semaine dernière (4-0).

Ensuite, on a fait une seconde mi-temps de très, très haut niveau. C’est le paradoxe d’un match de foot. Clermont a fait une passe à 10 en première mi-temps. Puis nous sommes allés les chercher beaucoup plus haut en seconde. Cela a été plus agressif sur le porteur adverse. Cela a été une deuxième mi-temps de très haut vol. J’ai boosté les joueurs, non pour les incendier, mais en leur disant que l’on avait tout à gagner. Nous avions 50 minutes pour relever un vrai challenge. Nous n’étions pas au niveau par rapport à nos principes : de l’agressivité, du dynamisme. »

Le mental dans la dernière ligne droite

« Ce match était très important. Avril devait être très costaud. Nous avons 5 matchs difficiles contre des adversaires prestigieux : Grenoble a fait une très bonne saison, Clermont, tout le monde dit que c’est une des meilleures équipes du championnat. Il fallait aussi bien gérer son potentiel offensif. Et puis, s’il y a l’aspect mental, il y a aussi l’aspect physique. Il fallait élever le rythme, le niveau. On s’est remis à l’endroit, en voyant la vraie équipe d’Orléans du moment. Cela a payé. A la fin de ma causerie avant ce match, comme je le dis depuis que nous sommes sauvés, c’est d’avoir la volonté d’être collectivement meilleur que l’adversaire. Nous n’avons pas été assez collectifs sur la première période. Il y a eu des prestations individuelles insatisfaisantes. Que l’équipe ait réussi à être bien meilleure que Clermont en deuxième mi-temps est important. »

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