Quel visage montrera Le Havre ce lundi soir sur la pelouse du RC Lens (30e journée de Ligue 2) ? Celui d’une équipe capable de tenir en échec le leader messin à deux reprises ou celui d’une équipe incapable de battre l’AS Béziers. Avant le déplacement dans le Nord, le milieu de terrain du HAC, Amos Youga, porte un regard sans concession sur la saison 2018-2019 du HAC, qui peut toujours croire aux play-offs.
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« Les play-offs ? Depuis le mois de janvier, on n’a jamais été vraiment décroché. A part Metz et Brest, les autres équipes de tête ont toujours lâché des points. On a de la chance que leurs résultats ne soient pas positifs. On a toujours cru aux play-offs, même si on sait très bien que notre saison est mauvaise. Il ne faut pas se le cacher. Par rapport à l’année dernière, tout le monde pensait faire mieux. Aujourd’hui, c’est tout le contraire. Que ce soit individuellement ou collectivement, il y a beaucoup de manques. Il reste huit matchs, en espérant changer la donne. On fait une mauvaise saison mais on peut encore la bonifier. On est loin du compte avec cette 9e place, donc on n’a pas le choix, il faut gagner. Si on veut espérer quelque chose, il faut faire un sans-faute.
A domicile ou à l’extérieur, on a du mal contre les équipes de la seconde zone du championnat. Et je pense que ce problème est mental. On a un groupe jeune mais on ne va pas se cacher derrière ça. Il faut quand même des joueurs d’expérience dans une équipe pour monter. Je prends mon exemple, au Gazélec Ajaccio, on avait un groupe d’anciens qui a fait que le groupe est resté concerné. (…) Je pense que c’est ce qu’il nous manque aujourd’hui. Ou alors, on manque de maturité. Si on n’a pas cette expérience, il faut plus de maturité.
Quand on joue contre Lens ou Metz, je n’ai pas de doute sur la capacité de l’équipe à faire un gros match. Mais quand on va jouer à Béziers, ce n’est pas vraiment le déplacement dont tout le monde rêve, donc il y a un peu de relâchement. Mais quand on va sur le terrain, on a envie de gagner. Après, c’est mental. Il faut vouloir se faire mal contre des équipes comme ça. Le jour et la nuit, c’est l’histoire de notre saison. Un jour, c’est tout beau. Et autre jour, c’est tout moche. »
Source : HAC