Chamois Niortais

Pascal Plancque « navré du manque de réaction d’orgueil » de ses joueurs

Et de 12 pour les Chamois Niortais. 12 matchs sans victoire et une nouvelle défaite. Celle-ci, logique, a été concédée à domicile face au leader Metz (0-3, 29e journée de Ligue 2). Cependant, Pascal Plancque notait une belle entame de match de ses protégés. Des joueurs qui ont ensuite bu la tasse avant de couler. Le technicien cherche, encore, des solutions.

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« Sur la deuxième mi-temps, la défaite est logique. Nous n’avons pas du tout existé. Nous avions réalisé une première mi-temps cohérente jusqu’au premier but. Ce dernier nous a plombé le match. L’entame de deuxième période, catastrophique, a anéanti nos espoirs. La deuxième mi-temps a été très longue et nous avons pu voir toute la différence entre les 2 équipes. Il y a encore ce sentiment d’impuissance offensive qui prédomine. L’impression de pouvoir jouer des heures et des heures sans marquer. Et toujours l’impression que c’est la fin du monde lorsque l’on encaisse le premier but.

Cette impuissance nous joue des mauvais tours et nous empêche d’avoir cette réaction d’orgueil. C’est ce qui m’énerve le plus, l’absence de réaction d’orgueil, de fierté. C’est ce qui me navre le plus. Il n’y a pas de réaction individuelle et collective. Tout le monde est plombé. On encaisse un but et c’est la fin du monde. Nous avons, malgré tout, tenté de rameuter tout le monde à la pause, de relancer les énergies. Après le deuxième but encaissé, c’est extinction des feux. Il n’y a plus rien, plus personne.

Je suis comme les spectateurs, les supporters, les dirigeants, les gens de mon staff. On attend, on attend et ça ne vient pas. Il y a des signes encourageants de temps en temps mais nous sommes plombés dès que l’on encaisse un but. Pour moi, le problème est mental. Cela fait 12 matchs sans victoire. C’est une éternité. Il y a certainement un manque de confiance. On ne le cache pas, on le sait et on travaille là-dessus. »

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