A la tête de la meilleure défense de Ligue 2, Vincent Demarconnay a encore préservé sa cage inviolée sur la pelouse de Grenoble pour le court succès du Paris FC (1-0) en Isère. Auteur de plusieurs parades et d’un nouveau match plein, le gardien du club de la capitale est notre joueur clé de la 18e journée.
Il n’est pas le plus médiatique ni le plus charismatique des gardiens de Ligue 2. Quand on pense aux meilleurs portiers de la division, on ne pense pas forcément tout de suite à lui. Pourtant, Vincent Demarconnay cumule déjà 12 « clean sheets » dans les buts du Paris FC depuis le début de la saison. Les hommes de Mécha Bazdarevic ont érigé une forteresse devant leur dernier rempart, qui n’a encaissé que 10 buts en 18 journées ! Une régularité qui force le respect, quand seul le Clermont Foot fait aussi bien en terme de matchs sans encaisser de but. A la différence que Rémy Descamps et Mehdi Jeannin ont assuré ces performances à deux, quand le joueur prêté par le PSG s’est blessé.
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Il n’a manqué qu’un match cette saison… et Paris a pris 4-0
Vincent Demarconnay, lui, n’a manqué que la 5e journée de Ligue 2. Ce soir-là, le club sombrait à Orléans (0-4). Simple coïncidence ? A 35 ans, le gardien semble plus fort et plus confiant que jamais. C’est que le natif de Poitiers, comme nous vous le présentions dans le portrait que nous lui avions consacré, n’a pas connu une carrière linéaire. Mais agrémentée de hauts et de bas entre blessures, concurrence, rôles de doublures et de numéro 1 au fil des expériences au Mans, aux Sables, à Romorantin puis au Paris FC depuis 2008.
Dix ans entre son 1er match de Ligue 2 et son deuxième
Dans la capitale, Demarconnay navigue depuis son arrivée entre deuxième et troisième niveau du foot français. Entre son premier match professionnel sous les couleurs du MUC 72 en 2004-2005, il a dû patienter dix ans derrière pour refouler à nouveau les pelouses de Ligue 2 avec le maillot du PFC. Désormais titulaire incontournable, il rend la confiance accordée l’an dernier par Fabien Mercadal, et cette saison par Mécha Bazdarevic. Tout en sobriété, jamais dans l’exubérance. Un style aussi propre qu’efficace.