Stade Brestois 29

La blessure de Pi, le retour de Mayi, son apprentissage à 61 ans… la conf’ de Jean-Marc Furlan

Cette semaine, Jean-Marc Furlan a fêté ses 61 ans. Le coach du Stade Brestois espère bien célébrer par une victoire, à Orléans ce vendredi (15e journée de Ligue 2), cet anniversaire. L’ancien Troyen a profité de la conférence d’avant-match pour évoquer ce que l’expérience lui apportait aujourd’hui. Il est également revenu sur le cas Jessy Pi, opéré d’une pubalgie, et sur le retour de Kévin Mayi, absent depuis le 31 août.

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La convalescence de Jessy Pi

« Pour Jessy Py, cela durait depuis trop longtemps. A partir de là, cela crée, chez le sportif de haut niveau, des troubles de la tension, de la concentration. Cela crée des pathologies générales qui sont très perturbantes pour le quotidien. Il vaut mieux qu’il en soit ainsi et, que dans 6-8 semaines, il n’ait plus du tout de douleur au pubis. Surtout que c’est la blessure typique du football professionnel. Avec Jessy, on a cherché à aller le plus loin possible avec notre staff médical. Depuis mars-avril, nous avons cherché à la guérir. A partir de là, le staff médical nous propose d’enchaîner. Comme les réunions sont quotidiennes, je préfère qu’il en soit ainsi. Il est important, pour lui et pour le club, d’être opérationnel en janvier-février. »

Le retour de Kévin Mayi

« C’est très important. Autant l’équilibre des groupes est important, autant des groupes dépassés par le nombre (32-33 joueurs), c’est rédhibitoire. C’est incontournable. Historiquement, tu ne peux pas réussir quand tu as 34-35 joueurs. Des clubs, pas loin d’ici, l’ont vécu récemment. Nous, nous avons un groupe restreint. C’est important de ne pas avoir trop de casse. Quand un joueur de la qualité de Kévin, ou Yoann Court, revient, cela permet d’avoir de la concurrence. La concurrence est très bénéfique pour les individus. Kévin et Yoann qui reviennent, cela fait plus de concurrence. C’est intéressant pour un entraîneur. Quand il se blesse, Kévin, il était très performant à Auxerre (6e journée). C’est un personnage très attachant, investi et qui veut prouver. S’il est dans ses meilleures conditions, cela peut être très intéressant pour le SB29. Depuis qu’il est arrivé, je rêve qu’il soit en pleine bourre, qu’il n’ait plus aucun souci physique. Cela peut faire très mal à l’adversaire par rapport à son investissement et ses capacités. »

A 61 ans, toujours dans l’apprentissage ?

« Oui, on a toujours à apprendre. Mais tu te rends compte qu’il vaut mieux avoir 500 matchs comme entraîneur, car tu fais beaucoup moins d’erreurs, tu sais beaucoup plus de choses. Quand j’ai débuté, je croyais savoir et puis 10 ans après, je me demandais ce que j’avais fait. Cette addition d’expérience est capitale, dans beaucoup de métiers. Ce qui peut être un danger, c’est de ne pas être en adéquation avec l’identité des jeunes. Ce n’est pas seulement mon rôle à moi, mais comme tous les chefs d’entreprise. Comment es-tu en phase avec le management de la mentalité des jeunes. C’est le plus passionnant. Comme gérer un groupe restreint de joueurs de 24-25 ans. »

Source : Site officiel du SB29

© Olivier Stephan Photographe

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