Le RC Lens a surclassé le GFC Ajaccio ce lundi soir, en clôture de la 11e journée de Ligue 2 (5-0). Les Sang et Or ont notamment effectué une très grosse première mi-temps en inscrivant 4 buts, puis ont géré après le repos. Philippe Montanier, dans son exigence habituelle, a peu goûté aux nombreuses occasions concédées en fin de match.
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« Le mot d’ordre était d’être sérieux. Nous savions que ça ne serait pas un match facile, mais nous voulions nous le rendre facile. Nous avions préparé un gros pressing. Nous n’avons pas lâché après le premier but, en continuant à presser après l’engagement, les pousser à la faute pour nous rendre le match plus facile. Yannick Gomis me dit, depuis le début, que ce n’est pas un problème de jouer sur un côté. On l’a déjà senti à l’aise à Auxerre. J’ai 2 regrets sur ce match-là : ne pas faire participer Arial Mendy, Mounir Chouiar, et Cyrille Bayala car nous n’avons que 3 changements. Et puis nous avons concédé de grosses occasions, ce qui est inhabituel pour nous. Combattre les relâchements et ces pertes de balle faciles. C’est bien que l’animation offensive commence à s’améliorer, à être performante. C’est aussi grâce aux joueurs qui sont arrivés. Cela nous donne plus de possibilités. On a un gros avantage, c’est qu’il y a toujours des corrections à apporter à chaque fin de match. Nous sommes conscients de nos points à améliorer. Cette exigence envers nous-même peut nous permettre d’aller plus loin. Tout est remis en cause pour le match d’après. Il y a quelques prémices, en fin de première période, qui ne me plaisaient pas trop (relâchement). Thierry Ambrose et Yannick Gomis sont les 2 joueurs avec le plus de travail en commun depuis le début de saison. L’animation offensive est ce qu’il y a de plus dur à perfectionner. Plus on avance, mieux c’est. »
Propos recueillis par Laurent Mazure