Contre l’Angleterre, Ivan Perisic a porté la Croatie (2-1, ap). Avec le but égalisateur et une passe décisive sur le but vainqueur de Mario Mandzukic, le milieu gauche de l’Inter Milan disputera la finale de la Coupe du monde ce dimanche (17h) contre l’équipe de France. A adversaire à surveiller de très près pour les Bleus, et qui a été en partie formé dans l’Hexagone… au FC Sochaux-Montbéliard. En 2006, alors âgé de 17 ans, Ivan Perisic quitte son club d’Hajduk Split pour rejoindre le Doubs.
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Comment? Grâce à l’intermédiaire de Josip Skoblar, recruteur pour l’OM, mais qui ne parvient pas à convaincre son club de miser sur lui. Le président Plessis et l’entraîneur Alain Perrin vont le voir chez lui, à Split, pour le convaincre de signer. Problème: les portes de l’équipe première lui resteront toujours fermées. Direction la réserve pendant deux ans, voir l’équipe U19. Avec les jeunes du FCSM, le Croate fait partie du groupe vainqueur de la Coupe Gambardella en 2007, même s’il ne participe pas à la finale. Pas plus. Le FCSM décide de s’en séparer en 2008, direction Roulers, en Belgique.
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Le 12 mai 2007, Ivan Perišić remportait la coupe Gambardella avec le @FCSM_officiel
Plus de 10 ans après, il qualifie la Croatie pour une 1re finale de coupe du Monde contre… la France
Photo : @vincephysio pic.twitter.com/Mek5ONSvCj— Alexis De Freitas (@defreitasalexis) July 12, 2018
Plessis: « J’étais en colère quand j’ai vu qu’on l’avait laissé partir »
« J’étais en colère quand j’ai vu qu’on l’avait laissé partir », regrette l’ancien président Plessis dans les colonnes de So Foot. « On n’a pas essayé de le valoriser, il est parti comme un joueur qui ne nous intéressait pas. Quand je vois ce qu’il fait aujourd’hui, c’est un vrai crève-cœur. Sochaux avait beaucoup investi sur lui. Et pas que financièrement. Le laisser partir, c’était une faute professionnelle. » Après Roulers, Perisic est repéré par Bruges, puis Dortmund, Wolfsburg, et désormais l’Inter Milan.
Crédit photo : Sam Coulon
